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COVID-19: Le monde tente d’éviter une deuxième vague

© DR | Covid-19, nouveau bilan



Traçage des personnes contaminées et tests Covid-19 obligatoire, pour passer une frontière ou embarquer à bord d’une croisière: face à la crainte d’une seconde vague, et d’un reconfinement, les mesures visant à isoler rapidement tout nouveau foyer de contamination se multiplient mercredi à travers le monde.

Depuis mardi, l’Espagne mobilise ainsi quelque 2.000 soldats pour renforcer ses opérations de traçage, afin de pallier un manque de moyens humains dans les régions les plus touchées. « Nous ne pouvons pas permettre que la pandémie recommence à prendre le contrôle de notre vie », insiste le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, déterminé à « casser cette deuxième courbe » de contagions.

En France voisine, également marquée par une hausse des contaminations, un renforcement des mesures anti-Covid a aussi été décidé, à Marseille, la deuxième plus grande ville du pays, baignée par la Méditerranée. Le port du masque sera obligatoire à partir de mercredi soir dans tout Marseille et les bars et restaurants doivent fermer à 23H00 dans tout le département des Bouches-du-Rhône, dont Marseille est la capitale.

Et le groupe Costa Croisières, filiale de l’américain Carnival, effectuera des tests de Covid-19 sur tous les passagers de ses navires avant l’embarquement, à la reprise progressive de ses activités au départ des ports italiens le 6 septembre.

A l’autre bout du monde, la Corée du Sud va plus loin en repassant à partir de mercredi l’intégralité des établissements scolaires de Séoul et de sa région en enseignement à distance.

La Namibie a quant à elle annoncé la réouverture la semaine prochaine sous conditions de son territoire aux touristes étrangers, une de ses principales sources de revenus. Mais ils devront présenter les résultats d’un test négatif datant de moins de 72 heures.

Au Brésil, le fils aîné du président brésilien Jair Bolsonaro, le sénateur Flavio Bolsonaro, a été diagnostiqué positif au coronavirus. « Je me soigne à la maison avec de l’hydroxychloroquine », a tweeté celui dont le père est un infatigable promoteur de ce traitement qui, selon plusieurs études scientifiques, est inefficace voire dangereux. –

Usain Bolt rattrapé par le Covid

La légende jamaïcaine du sprint Usain Bolt a également contracté le coronavirus, a confirmé son agent sur CNN, assurant que l’octuple médaillé d’or olympique, actuellement en quarantaine, « ne ressent aucun symptôme ».

« Je me suis réveillé comme tout le monde, j’ai regardé les réseaux sociaux où il est dit que j’ai le Covid-19. J’ai fait un test samedi pour quitter (la Jamaïque) parce que j’ai un travail à faire. J’essaie d’être responsable. Je vais donc rester ici, en sécurité », avait déclaré Bolt.

La pandémie de coronavirus continue sa lente progression, mais les dernières données hebdomadaires publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent un ralentissement dans la plupart des régions, à l’exception de l’Asie du Sud-Est et de la Méditerranée orientale.

Le bilan mondial des victimes de la pandémie établi par l’AFP à partir de sources officielles s’établit désormais à plus de 814.000 morts depuis fin décembre.

Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 178.347 décès, dont 1.132 sur les dernières 24 heures. Suit le Brésil avec 116.580 morts, dont 1.271 sur la même période (pendant laquelle la France a enregistré 16 décès, à titre de comparaison).

Corruption exacerbée

A travers le monde, la grogne sociale grandit, notamment au Brésil. Ingrid dos Santos, infirmière dans un hôpital de campagne de Rio de Janeiro destiné à traiter le Covid-19, ne reçoit ainsi pas son salaire depuis mai, vraisemblablement englouti par la corruption, l’autre maladie derrière l’épidémie de coronavirus au Brésil.

« Où est passé l’argent ? Personne ne le sait… Tout ce que nous savons, c’est qu’au bout du compte, les personnes qui travaillent en première ligne sont oubliées », déplore auprès de l’AFP cette mère de deux enfants. Le virus continue de plomber les économies, notamment les secteurs aérien et du tourisme, qui devraient mettre plusieurs années à s’en remettre.

Le Monténégro, dont l’économie dépend largement du tourisme, souffre, notamment le port de Kotor, habituellement submergé en cette saison de hordes de touristes et de bateaux de croisière. « Nous sommes conscients désormais de notre dépendance de cette cohue estivale », reconnaît Branko Radulovic, qui loue des appartements dans cette ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.


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