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Cour d’Alger : Le procès en appel de plusieurs militants « graciés » renvoyé

La Cour d’Alger a renvoyé ce jeudi le procès en appel des militants du mouvement populaire, Affaf Megari, Slimane Hamitouche et Toufik Melab au 30 septembre prochain, a indiqué le Comité Nationale pour la Libération des Détenus (CNLD).

Le comité a précisé que les procès en appel des trois activistes ont été initialement programmés pour aujourd’hui, 22 juillet 2021. Les activistes en question ont tous bénéficié d’une liberté provisoire suite à la grâce présidentielle ordonnée par Abdelmadjid Tebboune le 05 juillet dernier à l’occasion de la fête de l’Indépendance.

Par ailleurs, les prévenus sont impliqués dans des affaires liées à leur participation au Hirak. En effet, Affaf Magari est poursuivie pour « atteinte à l’intégrité du territoire national, « exposition et détention en vue de leur distribution de publications de nature à nuire à l’intérêt national », « incitation à attroupement non armé », »attroupement non armé », « outrage à corps constitué« .

Affaf a été arrêtée le 07 mai 2021 lors d’une marche populaire, précise le comité ajoutant qu’elle a été condamnée par le tribunal de Sidi M’hamed à un an de prison ferme assorti d’une amende de 50 milles DA, le 31 mai dernier.

De son coté, Slimane Hamitouche est inculpé d »‘attroupement non armé« et d’« incitation à attroupement non armé ». Il a été condamné, tout comme Toufik Metaleb, par le même tribunal, le 24 mai dernier, à un an de prison ferme.

Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné des mesures de clémence au profit de près de 200 détenus du hirak l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de la fête de l’Indépendance le 05 juillet dernier.

La grâce avait été opérée à deux reprises. Le 04 juillet dernier, le président a ordonné la libération de 18 détenus d’opinion, tandis que le 14 juillet, 101 personnes ont été mis en liberté dans le cadre de la même grâce. Cette dernière a touché “les jeunes poursuivis pénalement et emprisonés pour attroupement où des faits y afférents”.

Toutefois, ces deux grâces ont été critiquées par les forces du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD), ont avait dénoncé une libération “au compte goutte” estimant que ces mesures de grâce présidentielle ressemblent à un “marchandage” et un “chantage inacceptables”.

Selon le militant pour les droits humains, Zaki Hannache, « il reste encore 207 détenus d’opinion dont 04 femmes » dans les geôles.

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