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Coronavirus : l’Algérie poursuivra l’utilisation du protocole thérapeutique à base de chloroquine

L’Algérie continuera à utiliser la chloroquine dans le traitement des patients atteints par le coronavirus,  a affirmé mercredi M. Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus à l’APS.

Selon lui, le protocole thérapeutique à base de chloroquine utilisé contre la maladie du covid-19 a été « efficace » et à contribuer à la guérison des personnes atteintes soulignant que ce protocole de traitement n’a causé, jusqu’à ce jour, aucun effet secondaire.

Dans le même contexte, M. Bekkat a affirmé que l’utilisation dudit protocole « s’effectue dans un cadre scientifique, avec un suivi minutieux des patients même après leur guérison ».

Si cette déclaration a été faite, c’est parce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi la suspension « temporaire » des essais cliniques avec l’hydroxycloroquine par « mesure de précaution ».

Cette décision fait suite à la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.

Pour Bekkat Berkani, les informations de cette étude sont « ambiguës » et sèment « le doute » autour du lien de certains lobbies et laboratoires internationaux avec ces informations. Selon lui, il s’agit de tentative de faire pression pour la commercialisation de médicaments plus coûteux que la chloroquine, au prix abordable ».

C’est pourquoi, «l’Algérie refuse de s’engager dans ce genre de conflits, et poursuivra l’utilisation de ce protocole pour les personnes diagnostiquées positives au virus», partant du principe de «faire prévaloir l’intérêt général des citoyens », a déclaré le médecin, mettant en avant, encore une fois, l’efficacité de ce protocole de traitement. Son utilisation «est un réel succès et qu’elle prouve son efficacité de jour en jour« , a-t-il insisté.

En se disant étonné quant à la position «surprenante» de l’OMS, notamment après les résultats positifs enregistrés au niveau de plusieurs pays après l’utilisation de la chloroquine contre le coronavirus, M. Bekkat a affirmé que les recommandations de l’organisation onusienne « ne concernent pas l’Algérie qui a atteint une étape très avancée dans l’application de ce protocole avec l’enregistrement de résultats positifs ». Il a rappelé, dans le même contexte, que les recommandations de l’OMS ne sont pas astreignantes.

La décision de l’OMS a poussé plusieurs pays a remettre en question l’utilisation de la chloroquine et ses dérives dans le traitement contre la maladie du covid-19. Notamment en France où la prescription de l’hydroxychloroquine a été interdite le 27 mai.

Pour rappel, l’Algérie a adopté ce protocole thérapeutique contre le coronavirus en mars dernier, alors que le pays comptait près de 300 cas confirmés au coronavirus et une vingtaine de décès.

Le premier responsable du secteur sanitaire en Algérie, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé, à plusieurs reprises, que les indicateurs d’utilisation du protocole thérapeutique à base de Chloroquine contre la maladie du COVID-19 “sont encourageants » et « très satisfaisants ».


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