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Contrairement aux affirmations du parquet et du CNDH : « Karim Tabbou souffre d’une paralysie partielle »

© DR| Le militant Karim Tabbou
© DR| Le militant Karim Tabbou

L’état de santé du détenu politique et porte-parole de l’UDS, Karim Tabbou, est inquiétant. Contrairement aux allégations du parquet général de la Cour d’Alger et du CNDH, un organisme présidé par Bouzid Lezhari qui s’est senti obligé de voler au secours des responsables du scandale judiciaire qui s’est produit mardi dernier à la Cour d’Alger, le militant politique « souffre d’une paralysie partielle ». 

« Nous avons été autorisé, après insistance, de rendre visite à Karim Tabbou qui se trouve actuellement à la prison de Koléa. C’est vers 16h45 que les responsables de la prison nous ont autorisé à le voir pendant seulement 20 minutes. A première vue, nous avons constaté qu’il souffrait d’une paralysie partielle du côté droit (pied, bras, visage) due au pic de tension dont il a été victime », affirme le collectif des avocats de la défense dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, au nom de Karim Tabbou. 

En donnant cette nouvelle, les rédacteurs de ce document dénonce la désinformation véhiculée par le parquet général de la Cour d’Alger, soutenu par le CNDH qui s’est senti obligé de publier un communiquer, non pas, pour tenter de connaître la réalité des faits qui se sont produits, le 24 mars dernier à la Cour d’Alger. 

« Contrairement aux allégations du parquet qui prétend que Karim Tabbou a dit au juge qu’il ne se sentait pas bien, les faits sont autres. Karim Tabbou a refusé d’être jugé en l’absence de ses avocats. Après l’insistance du juge, il a fait un malaise et il est tombé par terre, avant d’être évacué vers l’infirmerie », lit-on dans ce communiqué. 

Mise en branle de la machine de propagande du pouvoir    

Concernant « l’affirmation du parquet que les avocats avaient exigé le report de l’affaire », la défense précise « qu’elle avait juste demandé la présence de leur client dans la salle d’audience ». « Ce que le juge n’a pas pu faire, parce que l’état de santé de Karim Tabbou était grave », ajoute-t-on dans le même communiqué. 

La défense de Karim Tabbou charge violement le CNDH de Bouzid Lezhari qui, lit-on dans ce document, prend honteusement la défense des thèses du parquet général de la Cour d’Alger. « C’est honteux pour le conseil qui prétend défendre les droits de l’homme de pondre un communiqué en parfaite contradiction avec les pactes internationaux », précise-t-on dans le même communiqué, affirmant que « le président de la 5ème chambre criminelle de la Cour d’Alger, Hamzaoui Mohamed Sbaâ et le parquet général assumeront tout la responsabilité »

 » Erreur l’opinion national »

Pour tenter de cacher ce scandale, le pouvoir a lancé, depuis mercredi, sa machine propagandiste. Ses médias écrits et audiovisuels sont sommés de reprendre les communiqués du parquet général et du CNDH et de leur accordé plus d’importance pour tenter d’induire en erreur l’opinion nationale.  

Pour rappel, Karim Tabbou devait quitter la prison aujourd’hui. Pour l’empêcher, les autorités, on ne sait lesquelles, se sont précipités de programmer « son procès en appel en catimini » et sans informer ses avocats.   

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