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Constitution: Makri appelle à faire barrage « au courant laïc »

Le mouvement de la société pour la paix (MSP) se prépare à participer à la prochaine présidentielle avec son propre candidat.
© DR | Abderrazak Makri, président du MSP


Le président du MSP, Abderrazak Makri clarifie l’arrière-pensée de l’opposition de son parti au projet de la révision constitutionnelle. Il ne s’agit pas d’un souci de démocratie et de l’édification d’un État de droit, comme le réclament les Algériens depuis le 22 février 2019.

La position du parti islamiste est purement idéologique. Il l’a confirmé clairement lors d’une conférence de presse animée, aujourd’hui au siège de son parti. L’unique inconvénient relevé dans le texte adopté par le Parlement avant sa soumission à référendum, le 1er novembre, est qu’il ne reflète pas « l’orientation badissia-novembria ».

Le document, affirme-t-il, « traduirait une orientation laïque de ses rédacteurs ». « Il faut voter ‘’non’’ pour rejeter le courant laïc », appelle-t-on en s’adressant à ses partisans et ses militants.
Celui qui soutient directement la laïcité en Turquie pense aussi que « ce texte contient une orientation laïque, c’est pourquoi il faut aller aux urnes pour le faire tomber ».

C’est ainsi qu’il justifie d’ailleurs le choix de voter « non » au lieu de lieu de boycotter le référendum. « Il y a un courant dont toutes les idées sont dans ce projet, mais il appelle au boycott du référendum. Il y a aussi des lobbys qui se retrouvent dans cette constitution. Pour nous, puisque il y a une possibilité de passer par les urnes, nous allons l’exploiter pour faire tomber ce texte », soutient-t-il.

Poursuivant le leader de ce parti islamiste regrette le rejet de ses propositions par la commission d’Ahmed Laraba, tout en énonçant des critiques d’un certain nombre de disposition liées à la « nature du régime », à « l’indépendance de la justice » et au « respect de la majorité parlementaire ».

Parmi les propositions du parti rejetées, il cite celles portant sur la  » consécration de la charia comme une des sources de la loi » et «la prohibition du français dans les administrations et institution Abderrazakpubliques ».« Le français est l’ennemi de la langue arabe« , soutient-il.

Abderrezak Makri axe sa diatribe sur certains articles en lien avec toujours l’idéologie, tout en s’offusquant du fait que « la déclaration du 1er novembre 1954 ne soit pas intégrée dans la listes des articles intangibles».

« Il y a des articles nocifs. Concernant l’identité, l’article 65 qui stipule que ‘’l’Etat veille à la neutralité des institutions éducatives et à la préservation de leur vocation pédagogique et scientifique en vue de les protéger de toute influence politique ou idéologique’’ veut instaurer une école laïque », estime-t-il, affirmant que son parti est « pour la protection de l’école de l’influence des partis, mais pas du rejet des références à l’islam et l’arabité».

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