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Conseil des ministres : Un rendez-vous raté pour Abdelmadjid Tebboune

Premier Conseil des ministres et grand ratage. Le président Abdelmadjid Tebboune déçoit pour sa première sortie officielle après son investiture et la nomination de son gouvernement. Il passe complètement à côté, à l’occasion de sa rencontre, hier dimanche, avec les membres de l’exécutif.

Alors que l’opinion s’attendait à de grandes annonces, il s’est contenté, finalement, d’un simple rappel du contenu de son discours d’investiture. Il n’y a point de nouveauté. Ni fixation d’une échéance pour la révision de la constitution, ni évocation de la crise politique et ni présentation d’une esquisse de sa vision économique…

En effet, son discours devant les membres du gouvernement, repris dans le communiqué de la présidence, ressemble plutôt à une prose, tant le chef de l’État n’a fait que rappeler des généralités, tout en donnant des conseils de bonne conduite au staff d’Abdelaziz Djerad. « L’édification de l’Algérie à laquelle aspirent les citoyens et citoyennes implique la reconsidération du système de gouvernance à travers un profond amendement de la Constitution, pierre angulaire de l’édification de la nouvelle République, ainsi que certains textes de loi importants, à l’instar de la loi organique relative au régime électoral », lit-on dans le même communiqué.

« L’État de droit qui garantit l’indépendance de la justice« 

Sur ce plan, Abdelmadjid Tebboune qui avait promis une révision de la Constitution, « dans les prochaines semaines », n’a fixé aucun deadline pour procéder à l’ouverture de ce chantier. Toujours sur le plan politique, il a étalé d’autres vœux concernant, particulièrement, «la moralisation de la vie politique à travers la consécration de la séparation de l’argent et de la politique, outre la lutte contre la médiocrité dans la gestion ». «La nouvelle République doit focaliser sur l’instauration de l’État de droit qui garantit l’indépendance de la justice et la promotion de la véritable démocratie participative, favorisant l’épanouissement social et politique », ajoute-t-on dans le même document.

Abdelmadjid Tebboune, selon le même communiqué, instruit les membres du Gouvernement d’être à l’écoute « des préoccupations et besoins des citoyens en adoptant le dialogue et la concertation, et de veiller scrupuleusement à demeurer au service de l’État et du peuple ». Pour le secteur de la presse, il n’y a rien de nouveau aussi. Que des promesses, similaires à celles faites déjà dans un passé très récent. « Le président a enjoint le Gouvernement de réunir toutes les conditions adéquates au renforcement du professionnalisme des médias et des journalistes. Et cela en garantissant le soutien et l’encouragement nécessaires et indispensables à une pratique médiatique responsable dans le cadre de la liberté, une liberté qui n’a de limites que la loi, l’éthique et la morale, outre la consolidation de la liberté de la presse, de la créativité et du rôle de la presse électronique », précise-t-on dans le même communiqué.

« Révision du système éducatif « 

 En tout, ceux qui s’attendaient à connaitre les grandes orientations politiques et économiques du nouveau président, doivent attendre une nouvelle occasion. M. Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant dimanche « l’impérative révision du système éducatif dans son volet pédagogique avec un allègement des programmes scolaires, tout en accordant une place importante aux activités sportives et culturelles ».

Le chef de l’État a, en outre, souligné l’importance d’établir un lien entre l’université et le monde du travail afin qu’elle soit « la locomotive de l’édification d’une économie nationale solide, qu’il s’agisse de l’économie traditionnelle ou du savoir, et ce à travers la création de pôles d’excellence universitaires ».

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