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Condamnation d’Abdelouahab Fersaoui : Amnesty international réagit

© DR |
Crédit photo: DR. Abdelouahab Fersaoui, président de l'association RAJ

L’organisation non gouvernementale Amnesty international a réagi ce lundi 06 avril à la condamnation du président du RAJ, Abdelouahab Fersaoui, à une année de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed.

« Condamner un militant à une année de prison ferme pour avoir exprimé son opinion pacifiquement sur Facebook en pleine crise sanitaire est inadmissible et scandaleux », s’est indigné Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty international Algérie.

« Aujourd’hui, plus que jamais, il est urgent de libérer immédiatement et sans condition tous les détenus d’opinion et de mettre fin au harcèlement judiciaire des militants pacifiques« , a-t-elle souligné

« Abdelouhab Fersaoui doit être libéré et les charges retenues contre lui doivent être abandonnées, il n’a fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression, garanti par la Constitution et les normes internationales des droits humains » a exigé l’organisation.

En outre, Amnesty international a dénoncé la volonté du pouvoir algérien à maintenir les détenus d’opinion et politiques ainsi que les journalistes en prison « à un moment où la pandémie du Covid-19 incite les gouvernements du monde entier à envisager des libérations anticipées de prisonniers ».

« Ces dernières semaines, nous constatons que des militants pacifiques en lien avec le mouvement du Hirak sont particulièrement ciblés, alors que le président Tebboune s’était engagé, lors de son discours d’investiture, à répondre aux revendications du mouvement de protestation » a dénoncé Amnesty international.


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