Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Collectif de la société civile: « le pouvoir veut opter pour la répression comme seule perspective du dépassement de sa propre crise »

Le collectif de la société civile pour la transition démocratique et pacifique a dénoncé, ce dimanche 22 septembre, les arrestations arbitraires dont sont victimes des dizaines des citoyens lors des marches populaire contre le pouvoir. Pour le collectif, ces arrestations "traduisent la volonté manifeste du pouvoir d’opter pour la répression comme seule perspective du dépassement de sa propre crise".
© DR |Une conférence de presse de la société civile interdite faute d’autorisation de la wilaya d’Alger
Réuni en assemblée générale, hier samedi à Alger, le Collectif de la société civile pour la transition démocratique et pacifique, a abordé les questions de son organisation interne et de son élargissement vers d’autres acteurs de la société civile, notamment au niveau local , en rupture avec le système. « Le Collectif a surtout discuté de la question des libertés publiques et de la situation politique au lendemain du 31eme vendredi de mobilisation pacifique du mouvement populaire, ainsi que les voies et moyens de renforcer l’initiative inclusive pour le changement effectif du système via une transition démocratique et pacifique », indique le communiqué du Collectif rendu publique ce dimanche. 
Dénonçant les arrestations arbitraires qui ont ciblé des dizaines de citoyens, lors de la marche pacifique des étudiants du mardi 17 septembre, le Collectif a fait part de son indignation « de la mise en détention des militants pour la démocratie, dont Samir Benlarbi et Foudil Boumala, poursuivis sur la base de leurs opinions et leurs engagements en faveur du changement pacifique ».
Pour le Collectif, les instructions « invraisemblables » et « anticonstitutionnelles » données par le Chef de l’état-major de l’armée, de fermer la capitale le vendredi devant les citoyens des autres wilayas et de les soumettre à des mesures punitives totalement arbitraires constitue une autre manœuvre du pouvoir pour essouffler le hirak et imposer sa propre feuille de route comme seul moyen de dépasser « sa propre crise » .
« Cette dérive autoritaire menace toutes les libertés garanties par la Constitution et les textes internationaux relatifs à la protection des droits de l’Homme ratifiés par l’Algérie », estime le Collectif. qui n’a pas manqué de saluer « l’exceptionnelle mobilisation du 31 eme vendredi du Hirak, Une mobilisation nationale, populaire et pacifique qui exprime sans équivoque un refus catégorique des élections que compte organiser le pouvoir le 12 », conclut le communiqué.
AD-300-X-250