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Censure en Algérie : Paris appelle au respect de la liberté de la presse

© DR | Interlignes Algérie de nouveau censuré
© DR | Interlignes Algérie de nouveau censuré

La France a appelé mardi au respect de la liberté de la presse en Algérie après la censure de plusieurs médias en ligne du pays actifs dans la couverture du mouvement populaire antirégime « Hirak ».

« La France défend le respect de la liberté de la presse et d’opinion partout dans le monde », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« Elle rappelle que la liberté d’informer est un droit fondamental, qui doit être protégé », a ajouté Agnès von der Mühll, qui était interrogée sur le tour de vis des autorités algériennes contre trois médias en ligne.

Les médias Interlignes, Maghreb Emergent et Radio M, une radio web, ont été la cible de mesures de censure par les autorités. Selon le vice-président de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH), Saïd Salhi, l’offensive contre les sites en ligne s’explique par le fait qu’ils sont « plus actifs » que les médias traditionnels et « échappent au contrôle de l’Etat ».

M. Salhi dénonce aussi une « campagne de répression qui s’abat depuis des mois sur les militants du Hirak, les journalistes et les défenseurs des droits humains ».

Au moins deux journalistes algériens sont actuellement derrière les barreaux: Khaled Drareni, journaliste indépendant et correspondant de l’association Reporters sans Frontières (RSF) en Algérie, et Sofiane Merakchi, correspondant de la chaîne libanaise Al Mayadeen.

Le mouvement du « Hirak » a ébranlé le pouvoir pendant plus d’un an jusqu’à sa récente suspension en raison de la pandémie de Covid-19.

Avec AFP

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