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Censure des médias : Le FFS dénonce et accuse !

© DR | Siège du Front des Forces Socialistes (FFS)

Le Front des Forces Socialistes (FFS) a dénoncé aujourd’hui, samedi 25 avril, dans un communiqué rendu public, « le blocage des sites d’information et accuse les autorités algériennes de graves atteintes à la liberté de la presse ».

« À quelques jours seulement de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, qui coïncide avec le 03 mai de chaque année, les autorités algériennes passent à la vitesse supérieure dans la censure des médias. Après l’interdiction de l’impression du journal Tighremt et le blocage des sites d’information (médias en ligne) Maghreb Émergent, Radio M et INTERLIGNES Algérie, c’est au tour du site d’information DZVID d’être complètement censuré », précise le communiqué.

Le FFS considère que : « Le musèlement de la presse n’a jamais été une solution aux problèmes du pays, encore moins aux problèmes politiques ». Au contraire, selon le parti, « La fermeture des espaces d’expression, les emprisonnements des activistes politiques et des journalistes, le rejet du dialogue et de la concertation n’augure rien d’optimiste pour l’avenir du pays ».

Selon le document, « Les décideurs Algériens n’affichent aucune volonté d’apaisement ou d’ouverture ».

Le plus vieux parti de l’opposition accuse le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement de « n’a rien trouvé d’autre que d’accuser des journalistes d' »attaque acharnée contre les symboles de l’État » et d’être « sous protection permanente de puissances étrangères », et d’autres accusations mesquines ».

Un discours traditionnel, et propre au régime, qui, selon le FFS, « ne relève en réalité que du sous-développement politique ».

En effet, Le FFS « dénonce énergiquement les graves atteintes à la liberté de la presse en Algérie et affiche son entière solidarité avec les journaux censurés, ainsi que leurs journalistes ».

Et d’ajouter : « Des journaux qui présentent une lueur d’espoir, car ils jouissent d’une certaine autonomie, comparativement à certains journaux traditionnels ».

Le parti historique de Feu Hocine Ait Ahmed persiste et signe que « l’ouverture du champ politique et médiatique est incontestablement un préalable pour tout processus démocratique ou de changement. Ce préalable ne doit pas être un vain mot, mais synonyme de liberté politique et d’opinion, de la presse et d’expression ».

Pour rappel, Interlignes a été victime de bloquage le mois de juillet 2019 et n’a été débloqué qu’au début de l’année en cour, avant d’être une nouvelle fois censuré.

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