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Cabinet de lobbying américain-Ali Haddad :le parquet de Sidi M’hamed ouvre une information judiciaire

L’homme d’affaire et ancien président du FCE, Ali Haddad, risque un nouveau procès. En détention depuis plus d’une année et condamné à 18 ans de prison, le patron du groupe ETRHB est rattrapé par l’affaire du contrat de 10 millions de dollars signé, en son nom, avec un cabinet de lobbying américain.

En effet, le parquet du tribunal Sidi M’hamed annonce officiellement l’ouverture d’une information judiciaire pour mettre au clair cette affaire qui avait suscité, rappelons-le, une réaction du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

« Dans le cadre de l’affaire Haddad Ali relative à la transaction de 10 millions de dollars transférés au profit d’un cabinet de lobbying, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Sidi M’Hamed contre le sus-indiqué ainsi que la dénommée Sabrina Ben »,annoncé le parquet dans un communiqué repris, aujourd’hui, par l’APS.

Le juge d’instruction en charge de ce dossier, ajoute le communiqué, « a décerné des commissions rogatoires ». Au début du mois d’août dernier, le parquet général près la Cour d’Alger a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire « suite aux informations relayées par certains titres nationaux au sujet d’un contrat conclu par des représentants du prévenu Haddad Ali avec une société américaine d’un montant de 10 millions de dollars ».

L’enquête préliminaire ouverte conformément aux dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale, vise, selon le parquet d’Alger, à « déterminer les circonstances de conclusion de ce marché et en définir le véritable objectif ». Pour rappel, l’information concernant ce mystérieux accord a été donnée le 29 juillet dernier, par le média indépendant américain Foreign Lobby. L’accord entre l’homme d’affaires algérien et le lobbyiste, avait ajouté la même source, a été conclu le 26 juillet dernier, et il court jusqu’au 25 juillet 2021.

Selon la même source, il est paraphé, pour le compte d’Ali Haddad, par une personne s’identifiant sous le nom de Sabrina Ben. Cette dame, résidant au 8e arrondissement de Paris, se présente comme étant «une conseillère principale de Ali Haddad». Des questions ont été posées alors sur l’objectif de cette démarche ?

Ali Haddad veut-il exercer des pressions étrangères pour obtenir sa libération ? C’est en tout cas ce que pense William Lawrence, ancien diplomate du département d’Etat spécialiste de l’Afrique du Nord et professeur à la School of International Service de l’université américaine.«Je soupçonne que parce que le nouveau régime algérien est relativement faible et parce qu’il va, à un moment donné, s’attirer les faveurs des Etats-Unis, l’objectif de Ali Haddad serait de s’attirer les faveurs des Américains les plus puissants afin que son destin soit inclus dans la conversation avec l’Algérie», avait-il expliqué dans une déclaration à Foreign Lobby Report.

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