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Belgique: Décès d’un jeune algérien lors d’une interpellation

Un algérien âgé de 29 ans est décédé lors de son interpellation par la police dans la ville d’Anvers en Belgique.

La vidéo montrant son interpellation a été largement relayée après sa diffusion sur les réseaux sociaux. Les images enregistrées rappellent le scénario de George Floyd, l’américain noir de 46 ans décédé, en mai dernier, sous le genou d’un policier et dont la mort tragique a soulevé un mouvement de protestation anti-racisme aux Etats-unis.

Le lien entre les deux incidents, qui n’est autre que la violence policière, a poussé les internautes à réclamer justice pour le jeune algérien à travers le hashtag « Justice For Akram », (Justice pour Akram), devenu viral.

Toutefois, d’autres internautes disculpent les policiers en estimant que les images filmées ne sont pas assez claires pour les accuser de violences préférant attendre le résultat de l’enquête.



De son coté, ayant ouvert une enquête sur « les circonstances exactes de l’arrestation et de la mort » d’Akram, la Jusitce belge a nié l’usage de la force par les policiers.

Dans une déclaration à l’AFP, le porte-parole de la Police d’Avres, Sven Lommaert, a également démenti l’usage de force. Selon lui, le jeune se comportait de façon agressive dans un café dimanche à la mi-journée.

« Il essayait de frapper des gens, était très agité. Quand les policiers sont arrivés sur place, ils ont constaté qu’il était blessé à la tête et semblait sous l’influence de produits stupéfiants », a-t-il déclaré, toujours à l’AFP.

Les policiers ont maîtrisé l’homme, le mettant à terre et lui passant des menottes, et appelé les services de secours, qui sont arrivés une douzaine de minutes plus tard, a détaillé Sven Lommaert.

Quand les services médicaux sont arrivés, l’homme ne réagissait plus. Les ambulanciers l’ont réanimé et transporté dans un état critique à l’hôpital, où malgré une intervention, il est décédé entre 21 h et 22 h, selon cette même source.

L’ambassadeur d’Algérie en Belgique, Amar Belani, s’est également montré prudent refusant de tirer des conclusions avant la fin de l’enquête. Dans une déclaration à la presse belge, il a estimé qu’il est « difficile de se prononcer sur l’intervention des agents de police ainsi que sur les conditions exactes dans lesquelles s’est déroulée l’arrestation de notre jeune compatriote Akram ».

« Le visionnage des vidéos, y compris celles qui circulent sur les réseaux sociaux et leur recoupement avec les résultats de l’autopsie permettront, je l’espère, de faire la lumière sur les quelques zones d’ombre qui entourent cette déchirante affaire », a-t-il poursuivi.

Mise à part la déclaration du diplomate, aucune communication officielle algérienne n’a été faite sur le sujet.






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