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Aymene Benabderrahmane nommé nouveau Premier ministre: un choix purement économique ?

Le successeur d’Abdelaziz Djerad à la tête du Premier ministère est connu depuis hier. Après de moult spéculations donnant divers noms d’anciens ministres présentés à ce poste, le président Abdelmadjid Tebboune n’est finalement pas allé loin pour chercher son « homme » pour conduire le gouvernement.

Il a puisé tout simplement dans le staff de précédent exécutif. Son choix s’est porté sur l’ancien ministre des finances et ex-DG des impôts, Aymene Benabderrahmane, 60 ans. Selon un communiqué de la présidence, ce dernier est « chargé de poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile pour la formation du gouvernement dans les meilleurs délais ».

Diplômé en droit à la faculté d’Alger et détenteur d’un diplôme de l’école des impôts en France, le désormais nouveau Premier ministre a exercé plusieurs fonctions au niveau de la direction générale des impôts et au ministère des finances. Que signifie ce choix ? Quelle mission pour Aïmene Benabderrahmane ? Avant de tenter de répondre à ces questions, il faut d’abord souligner un fait. Le Chef de l’Etat considère qu’il n’y a pas une majorité à l’APN ou la majorité qui se dégagerait lui est favorable.

D’où la nomination d’un premier ministre de son choix. Car, la constitution amendée en novembre 2020 prévoit deux cas de figure : nomination d’un chef de gouvernement dans le cas où la majorité au Parlement est détenu par un parti d’opposition et, désignation d’un Premier ministre si la majorité à l’APN est favorable au président de la République. Vu les résultats des dernières législatives où aucune force n’a la majorité même relative, le pouvoir a décidé que le nouveau gouvernement se chargera seulement de l’application du programme du chef de l’Etat. Mais quels sont les grands axes de Travail du nouvel exécutif ?

Visiblement, au regard du profil choisi, le nouveau premier ministre sera chargé de proposer des solutions à la crise économique dans laquelle patauge le pays actuellement. Aymen Benabderrahmane pourra-t-il enclencher le déclic pour une sérieuse relance économique ? Pour l’instant, les observateurs sont sceptiques. Aussitôt après sa nomination, des internautes algériens ont émis des commentaires sur le profil.

Et ils ne sont pas favorables à l’homme. Certains rappellent d’emblée que « la crise de liquidité et l’accentuation de la dévaluation du dinar ont eu lieu durant la période où il a assumé le poste du ministre des finances ». D’autres mettent en avant son manque d’expérience politique, car le poste du Premier ministre est surtout politique avant tout.

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