Au moins trois personnes sont décédées dans une fusillade lundi soir à la capitale autrichienne Vienne. L’un des assaillants a été abattu par la police tandis qu’une autre personne est en fuite. Selon le chancelier autrichien Sebastian Kurz, Il s’agit d’une «attaque terroriste».

La fusillade est survenue vers 20h00, à quelques heures de l’entrée en vigueur d’un nouveau confinement d’une durée d’un mois. Selon les premiers éléments, l’attaque a démarré non loin d’une synagogue avant de toucher cinq autres lieux situés à proximité.

Le gouvernement autrichien a fait état de trois morts dont l’un des assaillants et une quinzaine de blessés dont un policier en état « grave ».

D’après le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer, l’assaillant tué par la police est « clairement » une personne « radicalisée qui se sentait proche de l’Etat islamique”, et ce, selon les indices recueillis dans son logement.

Les enquêteurs ont accédé à son logement en forçant la porte avec des explosifs, a précisé le ministre lors d’une conférence de presse ce mardi matin.

« Lourdement armé », l’auteur de l’attaque était équipé d’un fusil d’assaut et d’une ceinture d’explosifs qui s’est révélée « factice », a détaillé le responsable autrichien. Selon lui, « au moins un suspect se trouve en fuite ».

Plusieurs pays ont condamné l’attaque en exprimant leur solidarité avec l’Autriche y compris la France qui, elle aussi, a été victime d’attaques terroristes ces dernières semaines. La dernière en date remonte à jeudi dernier.

« Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien frappé ce soir par un attentat au cœur de sa capitale, Vienne. Après la France, c’est un pays ami qui est attaqué. C’est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien », s’est exprimé Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.

La chancelière allemande Angela Merkel a elle déclaré que « le combat contre ces assassins et leurs instigateurs est notre combat commun ».