Désormais tous les moyens sont permis et autorisés dans les opérations de recherches enclenchées par les agents de la protection civile depuis jeudi dernier, pour retrouver le corps d’un élément de la brigade d’intervention porté disparu après avoir été emporté par les eaux.

 
La protection civile qui a mobilisé plus de 900 pompiers dépêchés depuis 10 wilayas n’a pas cessé les opérations de recherches en « ratissant » coin par coin notamment la canalisation des eaux usées depuis la cité des 250 logements et l’Oued menant depuis la cité dite Oued Hous vers le barrage Tilesdit dans la commune de Bechloul.
Un élan de  solidarité s’est constitué et s’est formé autour de la famille de la victime mais aussi du corps de la protection civile. «Nous n’allons pas arrêter les recherches tant que nous n’avons pas encore trouvé le corps de Mohamed », dit avec émotion un secouriste venu depuis l’unité de Ain Bessem dans la wilaya de Bouira. Une cellule de crise a été mise en place dès les premières heures de l’annonce de la disparition du pompier.

défaillances

Néanmoins, beaucoup de défaillances ont été constatées dans la gestion de cette crise. Selon les témoignages de plusieurs responsables, les opérations de recherches ont été menées d’une manière anarchique durant les premiers jours.
De plus, le tracé de la conduite des eaux usées sur laquelle a été emportée la victime n’a pas été bien étudié par les pompiers dès lors que les documents et autres plans sont inexistants. Des citoyens de la wilaya et même des autres régions du pays accompagnent les pompiers dans ces moments cruciaux.