Au moins quatre personnes ont trouvé la mort ce dimanche, 1 novembre, suite au passage du typhon Goni au Philippines, le plus puissant de l’année. Les autorités font état de conditions «catastrophiques» dans certaines régions après avoir évacué plus de 300,000 habitants.

La tempête a touché terre sur l’île de Catanduanes dimanche vers 05H00, accompagnée de vents à 225 km/h et de rafales mesurées à 310 km/h qui ont arraché des toits, des arbres et provoqué des crues soudaines.

Parmi les victimes, un enfant de cinq ans, a été balayé par le typhon dans la province d’Albay, a annoncé le gouverneur Alfrancis Bichara sur une radio locale. Deux des autres victimes sont mortes noyées, une troisième emportée par une coulée de boue et la quatrième a été tuée par la chute d’un arbre.

Initialement classé dans la catégorie des « super-typhons », Goni a été rétrogradé alors qu’il évoluait sur l’île de Luçon en direction de Manille, selon l’agence météorologique nationale.

« Des vents d’une violence catastrophique et des pluies intenses à torrentielles » sont attendus au cours des 12 prochaines heures dans les régions sur la trajectoire du typhon, et notamment dans les provinces proches de la capitale, avait prévenu ladite agence samedi.

Selon la même source, « la situation est particulièrement dangereuse dans ces zones. »

De ce fait, les autorités ont envoyé samedi dans les zones à risque des véhicules du matériel et des équipes de secours en prévision de l’arrivée du super-typhon. Les établissements scolaires vides depuis le début de l’épidémie de la Covid-19 servent de centres d’hébergement d’urgence pour les personnes évacuées, ainsi que les salles de sport et les centres d’évacuation gérés par le gouvernement.

Notons par ailleurs que, Goni arrive une semaine après Molave, qui lui a touché la même région, faisant 22 morts et inondant une grande région agricole avant de continuer sa route vers le Vietnam.