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Arrestations musclées à Alger: la police réprime violemment la marche des étudiants

La répression bat son plein en ce 33e mardi des étudiants. Plusieurs centaines d'étudiants ont été empêchés de marcher à la Capitale à coups d'interpellation et mesures d'intimidation visant à casser le mouvement et dissuader les manifestants de poursuivre la marche contre le système politique en place. 

Les forces de sécurité fortement déployées dans toutes les rues de la capitale, habituellement empruntées par les étudiants, ont tenté de juguler la mobilisation estudiantine. En effet, des dizaines d’interpellations parmi les étudiants et d’autres manifestants ont eu lieu à la Rue Ali Boumedjal et à la place des martyrs, point de départ de la marche des étudiants.
Les forces de sécurité ont procédé à de violentes interpellations « sans discernement » des dizaines de personnes notamment des personnes âgées ». La police qui ne lésine sur les moyens pour casser le hirak estudiantin n’a pas épargné également ceux qui ont quitté le cortège.
« Nous sommes des étudiants et non des terroristes », « Etat civil et non militaire », scandent les manifestants qui ont décidé de poursuivre leur marche en dépit de la répression qui n’a fait que redonner force et détermination aux jeunes hirtakistes.
 

Plusieurs journalistes ont été malmenés alors qu’ils étaient entrain de’assurer la couverture de la manifestation pour leurs médias respectifs. Le journaliste-Reporter d’El Watan Mustapha Benfodil a, lui aussi, été interpellé par les agents de la police. Il a été relâchés une heure après son interpellation.
Le journaliste Aissa Agoune est carrément blessé àç la main suite aux violences policières.
Malgré ce climat de terreur, les étudiants continuent à marcher en contournants les barrages de polices déployés dans les rues de la capitales.

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