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Après son forfait pour éviter d’affronter un Israélien, le judoka Fethi Nourine et son coach suspendus

Le judoka algérien, Fethi Nourine ainsi que l’entraîneur de l’équipe nationale du Judo, Amar Ben Yekhlef, ont été suspendus ce samedi par la fédération internationale du Judo (FIJ) deux après avoir déclaré leur retrait des Jeux Olympiques de Tokyo pour ne pas avoir à affronter un adversaire israélien, a annoncé la FIJ.

Selon la même source, leurs accréditations leur ont été retirées par la fédération. Cette décision fait suite aux déclarations « individuelles » qu’avait faites l’entraîneur aux médias annonçant le retrait son judoka de la compétition pour éviter d’affronter l’athlète israélien, Tohar Bubtul.

Après avoir confirmé les faits, le comité exécutif de la FIJ a décidé de suspendre temporairement l’athlète et de l’entraîneur et de « confier l’affaire à la commission disciplinaire de la FIJ pour une enquête plus approfondie, un jugement et une sanction finale, au-delà des Jeux Olympiques« .

Rappelons qu’avec le soutien de son coach, le judoka algérien Fethi Nourine s’est retiré de la compétition des Jeux Olympiques de Tokyo, pour ne pas affronter Tohar Bubtul au 2ème tour de la compétition.

Pour la Fédération Internationale du Judo, la décision du judoka algérien est « en totale opposition à la philosophie » de l’instance. La FIJ a « une politique stricte de non-discrimination et promeut la solidarité comme principe fondamental ».

Selon les règles de la FIJ, conformément à la Charte olympique et en particulier à la règle 50.2 qui prévoit la protection de la neutralité du sport aux Jeux Olympiques et la neutralité des Jeux eux-mêmes, qui stipule qu' »aucune sorte de manifestation ou politique, la propagande religieuse ou raciale est autorisée dans tous les sites, sites ou autres zones olympiques », Fethi Nourine et Amar Benikhlef sont désormais suspendus et feront face à une décision de la commission disciplinaire de la FIJ, ainsi qu’à des sanctions disciplinaires du Comité national olympique d’Algérie en leur pays.

Ce n’est pas la première fois que Nourine se retire d’une compétition pour ces raisons. Il avait également agi de la sorte lors des Mondiaux 2019 de Tokyo. Plusieurs judokas iraniens ont fait de même par le passé, leur attitude déclenchant de vives protestations.

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