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Après la forte mobilisation, Bouteflika va-t-il déposer sa candidature ?

La mobilisation contre le 5e mandat prend de l'ampleur. Des millions d'algériens ont envahi hier, 01 mars les rues dans toutes les régions du pays. 
Crédit photo : DR | Abdelaziz Bouteflika, président de la république algérienne démocratique et populaire

La mobilisation contre le 5e mandat prend de l’ampleur. Des millions d’algériens ont envahi hier, 01 mars les rues dans toutes les régions du pays. Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat, a annoncé que le dossier de la candidature de Bouteflika sera présenté, demain dimanche 03 Mars. Vont-ils aller jusqu’au bout?

 
Des centaines de milliers d’algériens ont envahi, ce vendredi 1 mars, les rues dans tout le pays. On peut les entendre proclamer: « Bouteflika et son frère Saïd, nous le peuple, on ne les veut pas ». Hier matin, à Alger, quelques uns ont tenté de rejoindre le Palais du Gouvernement, avant d’être repoussé par la police. Des échauffourées éclatent. Il y aurait plusieurs blessés parmi les manifestants.
Une mobilisation très forte dans la capitale, mais aussi dans une vingtaine de villes du pays, dont les plus peuplées. Sur les réseaux sociaux, les algériens partagent en masses des images et des vidéos témoignant de l’ampleur de la contestation. A Constantine, à Sétif, à Béjaia, à Oran, ou encore, à Tizi-Ouzou,les mêmes slogans appelant à la démission du gouvernement et au départ du régime ont été entonnés.

Les doutes persistent 

A un jour  de l’expiration du délai légal pour le dépôt des candidatures à la prochaine présidentielle, la pression monte. Les algériens refusent qu’Abdelaziz Bouteflika se présente à un 5e mandat, après 20 ans au pouvoir. Ils l’ont prouvé par la belle démonstration des manifestants pacifiques, pour un deuxième vendredi de suite, malgré les quelques heurts provoqués par une infime minorité de manifestants.
Ils réclament tous le changement et le départ du pouvoir en place. En face, l’exécutif ne cède rien et ne réagit pas devant l’expression du ras-le-bol populaire. Le directeur de compagne d’Abdelaziz Bouteflika, M. Abdelmalek Sellal, a annoncé  il y a quelques jours que, malgré tout, sa candidature serait bien déposée, ce dimanche 03 mars. Le chef de l’Etat de 82 ans serait toujours à l’Hôpital en Suisse, pour des examens médicaux de routine.

Et lundi ?

Les vraies questions se posent sur « l’après dimanche », soit la date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle. En effet, beaucoup se demandent si Bouteflika va réellement déposer sa candidature mais que se passera-t-il ensuite ?
Dans le cas où le gouvernement ne céderait pas à la pression de la rue, le peuple ira-t-il jusqu’au bout avec le risque de se trouver face à de violentes répressions ? Ou alors, dans le cas contraire, aura-t-il (enfin) la chance de choisir son président ? Selon El Bilad, la présidence de la république va publié un communiqué aujourd’hui. Vont-ils choisir la prudence et renoncer à un cinquième mandat? Vont-il déclarer l’état d’urgence pour décaler l’échéance?

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