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Amnesty international : « La répression se durcit contre les militants qui critiquent le roi » au Maroc et au Sahara occidental

L’organisation Non Gouvernementale (ONG) Amnesty International tire la sonnette d’alarme sur la situation de la liberté d’expression au Maroc et au Sahara occidental et alerte des harcèlements et condamnations qui visent les militants, journalistes et toute personne qui ose critiquer le roi.

Durcissant la répression contre les voix pacifiques, les autorités marocaines ont lancé une nouvelle vague d’arrestations arbitraires et de poursuites judiciaires visant différentes personnes, notamment un journaliste, des rappeurs et des youtubeurs, la plupart étant pris pour cibles uniquement parce qu’ils ont critiqué le roi et de hauts fonctionnaires, a déclaré Amnesty International le 11 février 2020.

Elle a recensé les cas d’au moins 10 militants arrêtés illégalement, interrogés et condamnés à de lourdes peines depuis le mois de novembre. Quatre sont accusés d’« offense » ou d’« insulte » au roi ou à la monarchie, l’une des trois « lignes rouges » en matière de liberté d’expression au Maroc. Ces 10 personnes sont accusées d’« outrage » à des fonctionnaires ou des institutions publiques, infractions inscrites dans le Code pénal marocain.

Heba Morayef, directrice du programme MENA, estime que pour « les autorités marocaines, le concept de « lignes rouges  » revient essentiellement à interdire toute critique de la monarchie et des institutions étatiques, et est employé avec un regain d’enthousiasme pour s’en prendre aux militants pacifiques et aux artistes ».

Le journaliste Omar Radi, a été arrêté le 26 décembre pour un tweet qu’il avait publié et dans lequel il critiquait le système judiciaire qui avait confirmé le verdict contre les contestataires du Hirak El Rif. Quelques jours après son arrestation, il a été remis en liberté provisoire, dans l’attente de la prochaine audience de son procès prévue le 5 mars.

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