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Amnesty International appelle les Algériens « à défendre le droit de manifester »

Amnesty International (AI) a appelé, ce mercredi 11 décembre, les Algériens à se mobiliser et à défendre le droit de manifester pacifiquement.
© INTERLIGNES | 42e vendredi de mobilisation populaire à Alger.

Dans un communiqué rendu publique ce mercredi, l’ONG Amnesty International a dénoncé la force excessive à laquelle les autorités algériennes ont eu recours pour réprimer les manifestants pacifiques sortis en masse pour demander un meilleur système politique.

« Plus de 300 personnes ont été arrêtées arbitrairement et nombre d’entre elles ont été condamnées à des peines de prison pour avoir simplement porté le drapeau amazigh », dénonce l’ONG

Amnesty a, par la même, relaté l’histoire du jeune Ramzi, le manifestant décédé lors de la marche du vendredi 12 avril contre le pouvoir en place.  » (…) Ramzi et ses amis ont participé aux manifestations et parcouraient chaque vendredi les 50 kilomètres séparant Bougara, dans la wilaya de Blida, d’Alger. Le 12 avril, après que les forces de sécurité eurent dispersé les manifestations au moyen de gaz lacrymogène et de canons à eau, Ramzi et ses amis ont été arrêtés par la police alors qu’ils rentraient chez eux. La police a frappé Ramzi et ses amis avec des matraques et Ramzi est mort des suites de ses blessures« , rappelle l’ONG.

Amnesty a dénoncé, dans le même registre, la répression des autorités qui selon elle, « s’intensifie » à mesure que l’élection du 12 décembre approche à grands pas. « Au cours du mois écoulé seulement, au moins 300 autres personnes ont été arrêtées, dont deux membres du mouvement Rassemblement actions jeunesse (RAJ) et l’artiste satirique Nime. Profitons de ce moment d’influence pour exiger des changements« , souligne Amnesty.

Enfin, l’ONG a appelé les Algériens à se mobiliser et demande au gouvernement algérien « de respecter le droit de manifester pacifiquement ».

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