Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, s’est inscrit en faux contre l’évocation de son nom pour une seconde fois dans l’affaire de la « réunion secrète » dont les protagonistes présumés sont soupçonnés d’avoir manigancé «un complot contre l’autorité de l’Etat».
Amara Benyounès a démenti ainsi toute implication dans cette réunion affirmant qu’il n’aurait jamais pris part à une réunion «hors des cadres réglementaires et légaux de la République algérienne, pour comploter contre la souveraineté de [son] pays, pour lequel se sont sacrifiés plus d’un million et demi de martyrs», indique le président du MPA en réponse aux allégations du journaliste Abdelaali Rezagui qui a cité son nom lors d’une émission de télévision.
« Dans les circonstances actuelles que traverse l’Algérie, je ne pourrais que m’opposer à tout comploteur contre la souveraineté de mon pays, notamment à tous ceux qui seraient tentés de comploter avec les ennemis de l’intérieur ou de l’extérieur », souligne-t-il dans son communiqué.
Le président du MPA dit se réserver le droit de recourir à la justice pour obtenir réparation.