Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Ali Ghediri déterminé à aller au bout de son engagement et refuse de se retirer de la course

Le candidat à la présidentielle du 18 avril prochain, Ali Ghediri semble déterminé à poursuivre sa démarche présidentielle. Peu de temps après la démission de son directeur de campagne Mokrane Ait Larbi, annoncée mercredi 07 février, le général à la retraite a posté une vidéo dans laquelle il annonce sur un ton ferme et militariste qu’il est ira au bout de son engagement.  
«Par fidélité à ce que j’ai annoncé lors de ma déclaration de candidature, quand j’ai affirmé que cette dernière n’était pas liée à celle de Bouteflika», a-t-il expliqué sur la vidéo.
M.Ghediri a indiqué que sa décision de mener «cette bataille» électorale est renforcée par sa conviction que le système actuel est corrompu et qu’il est temps de le dissoudre afin de permettre au peuple algérien d’ouvrir une nouvelle page de son histoire.
«J’ai annoncé textuellement lors de ma toute première conférence de presse (Forum de Liberté ndlr) que c’était soit moi, soit le système», a-t-il ajouté, tout en affirmant qu’il «demeure fidèle à cet engagement».
 Réponse à Gaid Salah
«L’abandon du navire qui coule ne font pas partie de ma culture», a souligné Ali Ghediri sur un ton du défi, sans doute en réaction à la décision  de son directeur de campagne, Mokrane Aït Larbi, et la porte-parole du mouvement Mouwatana, Zoubida Assoul qui ont décidé de le lâcher. «Les batailles perdues sont celles qui ne sont pas menées», a indiqué le candidat sur un ton va-t-en-guerre, considérant que «la bataille pour le changement a commencé et les prémices de la victoire commencent à poindre à l’horizon».
Par ailleurs, L’ancien directeur central au ministère de la défense n’a pas manqué de répondre au dernier discours de Gaid Salah. Sans le nommer, Ali Ghediri assure que «les menaces brandies par certaines parties sont inutiles et désuètes dont l’objectif est «de permettre aux partisans du quatrième mandat de poursuivre leur démarche sous l’autorité d’un Président malade et de continuer d’agir comme s’ils étaient les tuteurs de la nation».
Le candidat ajoute que «l’opinion des individus ne représente pas forcément celle des institutions» et que «Le peuple est la seule source de légitimité de tout responsable, quelle que soit l’institution qu’il dirige».

AD-300-X-250