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Ali Bensaad à Amar Belhimer : « il faut aller à la justice pour laver votre honneur »

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© DR | Ammar Belhimer, ministre de la communication porte parole du gouvernement


Le chercheur Ali Bensaad n’en démord pas. Auteur, dimanche dernier d’une violente charge contre le ministre de la Communication, Amar Belhimer, il l’invite, dans une nouvelle publication, à saisir la justice « pour laver son honneur».


« Un ami de Belhimer, dans une stratégie de « renvoi’ d’ascenseur « , tente de le défendre sur un élément partiel des faits que j’ai signalés. Il est bien imprudent n’étant pas le seul « agent » de voyage de M. Belhimer et ne pouvant donc se porter garant de ce qu’il ne contrôle pas », écrit Ali Bensaad sur sa page Facebook.

Il assure, dans la foulée qu’il « n’avance que des éléments dûment documentés ». «Je convie M. Belhimer de ‘’laver son honneur  » devant la justice pour mettre fin à toute polémique. On a les amis qu’on mérite », ajoute-t-il.

Ali Bensaad lance ainsi un défi au porte parole du gouvernement qui n’a toujours pas réagi aux accusations dont il fait l’objet.

Outré par l’acharnement du ministère de la communication contre le journaliste, Khaled Drareni, le chercheur rappelle à Amar Belhimer que lui aussi a bénéficié de billets d’avion payés par l’ambassade de France au Maroc et qu’il avait produits des notes à des institutions dépendant du ministère français de la Défense.

Au lieu d’une réaction du ministre, c’est Yazid Ben Hounet, chargé de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale, Paris, qui pris sa défense. Ce dernier a rendu public aussi un long texte sous le titre de « les salades d’Ali Bensaad, agrémentées de ‘’frites Mc Cain’’ ». Il dément les informations avancées par Ali Bensaad.

«Je me permets de réagir car ce texte (celui d’Ali Bensaad ndlr) contient des informations erronées, de nature calomnieuse, concernant ses collaborations scientifiques avec le Centre Jacques Berque, centre de recherche français en sciences humaines et sociales, basé à Rabat – avec lequel je collabore depuis 2011 et où j’ai été en poste entre 2015 et 2018 », estime-t-il.

Pour lui, «l’information avancé par Ali Bensaad est fausse ». « Ali Bensaad était en poste au Centre Jacques Berque entre 2009 et 2010. La collaboration d’Ammar Belhimer avec le Centre Jacques Berque a eu lieu postérieurement. C’est moi même qui ai sollicité/invité Ammar Belhimer, dans le cadre d’un programme scientifique dirigé par Baudouin Dupret, l’ancien directeur du Centre Jacque Berque. J’assurais pour ma part une partie de la coordination du programme et les recherches sur l’Algérie », indique-t-il.


Selon lui, « Ammar Belhimer a bénéficié, comme tous les autres chercheurs participant au programme (notamment des collègues du Soudan, du Liban, du Maroc, de Mauritanie, d’Indonésie, d’Inde et d’Europe) de prises en charge (avion ou train + hébergement) pour des réunions scientifiques.

Il n’a pas bénéficié de billets de l’ambassade de France (à Alger ou au Maroc), mais bien de billets d’un centre de recherche, dans le cadre d’un projet financé par une agence de recherche scientifique.

Sa collaboration a donné lieu à plusieurs publications ».
Yazid Ben Hounet affirme aussi que Amar Belhimer « n’a jamais sollicité le moindre billet ou prise en charge (sens du nif algérien ?) mais que c’était l’équipe du Centre Jacques Berque, et moi en particulier, qui le sollicitions pour son expertise scientifique ».

La polémique est bien lancée. Elle risque d’enfler davantage dans les prochains jours…

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