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Ali Benflis: « il n’existe aucun autre outil plus efficace et plus sûr que le dialogue pour sortir le pays de la crise »

Le parti Talaie El Houriyet, Ali Benfils, a affirmé, ce mercredi, par la voix de son président Ali Benflis, que le dialogue national reste le seul « instrument privilégié » pouvant garantir l’organisation d’une élection présidentielle pour sortir le pays de la crise politique qui n’a que trop duré.

 
Pour Ali Benflis, l’élection présidentielle est « la voie la plus réaliste, la moins longue, la moins risquée et la moins coûteuse pour le pays aux plans politique, sécuritaire, économique et social », a déclaré le président de Talaie El Houriyet dans un communiqué rendu public à l’issue de sa rencontre, ce mercredi, au siège de son parti, avec le coordonnateur de l’Instance de médiation et du Dialogue, Karim Younes.
L’élection présidentielle ne peut se tenir, estime Ali Benfilsn qu’en réunissant « les conditions politiques, institutionnelles et légales et un environnement favorable permettant, pour la première fois, au peuple algérien, d’exercer librement le choix de son Président de la République sans que sa volonté ne soit dévoyée ». 
Réitérant l’attachement de son parti à l’initiative du dialogue comme solution à l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays, Ali Benflis estime que le dialogue doit satisfaire « les demandes légitimes de la révolution démocratique pacifique qui vont dans le sens de la nécessaire modernisation politique du pays et de la transformation de l’Etat National en Etat de droit ».
Pour la réussite du dialogue et la tenue de l’élection présidentielle, le président de Talaie El Houriyet a posé des conditions. Ali Benflis a fait part de l’importance de  » la création d’un environnement apaisé pour le succès de l’élection présidentielle par l’adoption de mesures de confiance et d’apaisement et des signaux forts de la part des autorités quant à la volonté de garantir la régularité, la transparence et l’intégrité du scrutin ».
Il a également insisté sur le « départ du gouvernement en place, devenu un facteur important dans l’impasse actuelle, un obstacle au déroulement confiant et serein du Dialogue national et une entrave sérieuse à la bonne gestion des affaires publiques et son remplacement par un gouvernement de compétences nationales pour gérer les affaires courantes ».
S’agissant des conditions institutionnelles, Ali Benflis a insisté sur « la création d’une ‘autorité électorale indépendante’ ad-hoc  investie de l’intégralité des prérogatives afférentes à la préparation, à l’organisation et au contrôle du processus électoral présidentiel qui prenne en charge l’ensemble du processus électoral depuis la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats ».
Pour ce qui est des conditions législatives, Ali Benflis a soutenu « la révision de la législation électorale actuelle pour supprimer les niches de la fraude, combler les lacunes, revoir l’architecture de l’encadrement du processus électoral, lever les entraves au libre choix de l’électeur et garantir un scrutin impartial, régulier et transparent ».
Enfin , Ali Benflis a exprime sa conviction qu’il n’existe aucun autre outil plus efficace et plus sûr que le dialogue pour sortir le pays de cette crise qui a atteint, selon lui, « les limites du danger et menace de dépasser la capacités du pays à faire face à ses pressions et à ses répercussions ».

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