Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Agence Européenne des médicaments: préconisations pour abandonner le vaccin d’AstraZeneca

Un haut responsable au sein de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) a préconisé d’abandonner l’utilisation du vaccin développé par AstraZeneca après les cas de thrombose enregistrés chez certains patients l’ayant reçu.

Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale à l’EMA, a déclaré au journal italien La Stampa qu’il « serait préférable » d’arrêter le vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19 pour toutes les tranches d’âge et le remplacer par d’autres vaccins disponibles.

« Oui, et c’est une option que de nombreux pays, comme la France et l’Allemagne, envisagent à la lumière de la disponibilité accrue des vaccins à ARN messager », a dit Marco Cavaleri après avoir été interrogé s’il ne serait pas préférable d’interdire AstraZeneca, rapporte l’AFP.

Ce n’est pas la première que le responsable de l’EMA s’exprime contre l’utilisation de ce vaccin. Le 6 avril dernier, Marco Cavaleri a affirmé dans une déclaration à la presse le lien entre AstraZeneca et les cas de thromboses enregistrés chez certains patients.

Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore. Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit“, affirme le responsable.

Approuvé en janvier dernier par le régulateur européen, le vaccin d’AstraZeneca rebaptisé « Vaxeveria » est au coeur d’une polémique depuis plusieurs mois après l’enregistrement de cas de thrombose, dont des décès, chez certains patients ayant reçu le vaccin. Plusieurs pays ont suspendu leur utilisation du vaccin tandis que d’autres ont réservé son utilisation pour les personnes âgées.

Dans la foulée, l’Agence Européenne des Médicaments s’est dite « fermement convaincue » des bénéficies du vaccin et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé de poursuivre de l’utiliser avançant que « les bienfaits l’emportaient sur les risques ».

Pour rappel, le vaccin d’AstraZeneca est l’un des trois antidotes anti-covid-19 qui ont été choisis par l’Algérie. Il est y utilisé depuis février dernier et les responsables ont affirmé à maintes reprises qu’aucune complication n’a été enregistrée chez les patients l’ayant reçu.

AD-300-X-250