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Afin d’écarter les soupçons : Abdelmadjid Tebboune et Abdelaziz Djerad se démarquent du FLN

© DR | Le président de la République Abdelmadjid Tebboune
© DR | Abdelmadjid Tebboune, président de la République


Le président Abdelmadjid Tebboune et le premier ministre, Abdelaziz Djerad prennent officiellement leurs distances avec le FLN. Dans une volonté d’écarter toute équivoque après la remise en selle de l’ex-parti unique qui a désigné, samedi dernier, son secrétaire général qui n’a pas hésité à déclare son soutien au nouveau pouvoir, la présidence et le premier ministère ont réagi promptement.


C’est le ministre Conseiller à la communication, Porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, qui a été chargé de faire cette précision. Dans une déclaration à l’agence APS, le porte-parole de la présidence estime que Abdelmadjid Tebboune « est le Président de tous les Algériens et n’a de lien organique avec aucun parti politique agrée ».

En effet, en réponse à une question d’Algérie presse service (APS) sur la relation du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec le parti du Front de libération Nationale (FLN), Belaïd Mohand Oussaïd précise que « le Président de la République a gelé sa qualité de membre au Comité central du parti du FLN et, comme chacun le sait, il ne s’est pas porté candidat au nom de ce parti à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 ».

Le Porte-parole de la Présidence de la République assure aussi que le premier ministre n’a aucun lien organique avec l’ex-parti unique. « Abdelaziz Djerad avait démissionné du parti du FLN plusieurs années avant sa désignation en qualité de Premier ministre », déclare-t-il. Que signifie cette réaction qui prend la forme d’une mise au point ?

Abdelmadjid Tebboune qui continu de tenir les réunions du conseil des ministres par visioconférence veut-il assuré qu’il n’est pas à l’origine de l’autorisation accordée au FLN et au RND pour tenir leurs activités organiques et élire leurs nouveaux secrétaires généraux ?

S’agit-il d’une anticipation sur l’éventuelle polémique qui risque de naitre autour de la relance de ces deux partis qui ont cristallisé, en partie, la colère des Algériens qui les tiennent pour responsables du marasme auquel est mené le pays ?

A travers cette réaction, la présidence et le premier ministre semble vouloir adresser implicitement un message au FLN et au RND pour leur dire qu’ils ne veulent pas de leur soutien encombrant.

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