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Afin de résoudre le problème d’approvisionnement : le complexe El Hadjar autorisé à recourir à l’importation du fer brut

© DR | complexe sidérurgique El Hadajr

Le complexe sidérurgique d’El Hadjar est autorisé de recourir à l’importation du fer brute au cas où la production locale serait insuffisante, afin de résoudre le problème de l’approvisionnement en matières premières, a déclaré le ministre de l’Industrie Farhat Ait Ali Braham, ce dimanche, rapporté par l’APS.

« Nous avons pris la décision d’approvisionner le complexe El Hadjar en fer brut et de recourir à l’importation si nécessaire, jusqu’à ce que les mines de Ouenza et Boukhadra (wilaya de Tébessa)  puissent l’alimenter avec 3 millions de tonnes, ajoutant que le complexe « continuera à acquérir le fer brut local auprès des mines sus-citées, mais utilisera également des matières premières importées pour atteindre l’auto-suffisance », précise le ministre.

A ce propos, le ministre le ministre a estimé que le principal problème auquel est confronté le le complexe El Hadjar réside dans l’approvisionnement en matières premières, notant que cet « épineux problème » n’est pas à la portée des gestionnaires du complexe, étant donné qu’il achemine le fer brut directement des mines de Ouenza et Boukhadra (wilaya de Tébessa), qui parviennent pas à satisfaire les besoins du complexe pour assurer la continuité de son activité.

A cet effet, le ministre a ordonné l’importation de la matière première pour subvenir à la demande du complexe qui possède une capacité de production de 4 millions de tonnes par année.

Par ailleurs, cette opération est tout fait normal pour tout complexe industriel a caractère commercial et rentable, affirme le ministre qui souligne, que le cout du fer brut « n’est pas élevé » dont le prix varie entre 60 et 80 dollars la tonne, alors que le prix du fer transformé coute entre 390 et 400 dollars.

Toujours dans le même sillage, le ministre fait savoir que « Si on a permis au complexe de s’approvisionner en matière première, au lieu de permettre à d’autres d’importer des produit semi-fini que le complexe fabrique, ça nous aurait fait des économie en devise », est-il ajouté.

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