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Affaire WikiLeaks: la justice britannique refuse l’extradition d’Assange vers les Etats-Unis

La justice britannique a rejeté lundi la demande d’extradition du fondateur de l’ONG WikiLeaks Julian Assange vers les Etats-Unis. Il est poursuivi pour avoir diffusé des milliers de documents sur les activités militaires et diplomatiques américaines, rapporte l’AFP. Les Etats-Unis comptent faire appel de cette décision.
La Justice britannique a invoqué un risque de suicide étant donné que l’accusé sera placé en « isolement quasi-total », expliquant ainsi son refus par « des raisons de santé mentale ». « Les procédures décrites par les Etats-Unis ne vont pas l’empêcher de se suicider », a estimé la Justice britannique devant les arguments de la défense américaine.
L’australien de 49 ans restera détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres avant d’être auditionné mercredi pour examiner une demande de mise en liberté. Cependant, Julian Assange n’est pas tiré d’affaire puisque les autorités américaines comptent faire appel du verdict rendu ce lundi.
Ayant diffusé, depuis 2010, plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, le mis en cause risque 175 ans de prison. Les Etats-Unis reprochent au fondateur de WikiLeaks d’avoir mis en danger des sources des services américains.
Snowden salue ce refus 
Le lanceur d’alerte Edward Snowden, lui même poursuivi par les Etats-Unis pour avoir dénoncé la surveillance électronique qu’ils exercent, a salué lundi le refus de la justice britannique d’extrader Julian Assange vers les Etats-Unis, disant espérer que cette décision marquera « la fin » des poursuites visant le fondateur de Wikileaks. « Pourvu que ce soit la fin (de cette affaire) », a écrit sur Twitter Edward Snowden, en réponse à un message rapportant la décision britannique.
Inculpé d' »espionnage »  par son pays, les Etats-Unis, Snowden risque jusqu’à 30 ans de prison. Depuis 2013, Edward Snowden est réfugié en Russie après avoir été privé de son passeport américain sur demande de Washington.
Plusieurs activistes et ONG mondiales ont accueilli l’information dont Reporters Sans Frontières (RSF) dont le président Christophe Deloire a estimé que ce refus est « historique pour le droit à l’information ».

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