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Affaire Sovac: Mourad Oulmi condamné en appel à 10 ans de prison

La Cour d’Alger a rendu ce mercredi son verdict dans l’affaire du patron du groupe Sovac qui est poursuivi pour « blanchiment d’argent » et « incitation d’agents publics à exploiter leur influence ». La Cour d’Alger a condamné Mourad Oulmi à 10 ans de prison ferme confirmant ainsi la décision de première instance.

Egalement impliqués dans la même affaire, l’ancien chef du gouvernement Ahmed Ouyahia a été condamné à 10 ans de prison ferme et l’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi à 2 ans de prison dont un avec sursis.

Le frère cadet du principal accusé, Khidher Oulmi a été condamné à 5 ans de prison. L’ancien PDG du Crédit populaire algérien (CPA), Omar Boudiab, a lui écopé de deux années de prison ferme dont une avec sursis. 

Pour rappel, le procureur général près la Cour d’Alger avait requis des peines de 15 prison ferme contre le principal accusé Mourad Oulmi et 12 ans contre frère Khidher Oulmi.

Le procureur a également requis 15 ans de prison contre Ahmed Ouyahia et 12 ans de prison ferme contre Youcef Yousif et une amende de 2 millions de DA chacun.

Le procureur général avait requis aussi une peine de 3 ans de prison ferme avec une amende d’un million de DA contre l’ex-PDG du CPA, Omar Boudiab

Il a aussi été demandé la saisie des biens et le gel des activités des entreprises représentées dans le procès par des personnes morales avec une amende de 32 millions de DA pour chacune.

Rappelons, en outre, que Khider Oulmi a été condamné, en première instance, à 07 ans de prison ferme et 8 millions DA d’amende.

L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a, lui, été condamné à 12 ans de prison ferme tandis que l’ancien ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, a été condamné à 3 ans de prison ferme et un million de DA d’amende.

L’ancien directeur général de la banque du crédit populaire d’Algérie a, lui, écopé de 3 ans de prison ferme assortis d’une amende d’un million de DA.

En première instance comme en appel, les accusés ont rejeté les accusations retenues contre eux. Mourad Oulmi a lui affirmait qu’il « exerçait conformément à la loi réglementaire promulguée par le ministère de l’Industrie, en attendant la publication du cahier de charges”.

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