Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Affaire Sonatrach : la Cour de Milan acquitte Saipem et Eni

La cour d’appel de Milan a prononcé, hier mercredi, l’acquittement des deux compagnies pétrolières Saipem et ENI accusées de corruption internationale en Algérie dans l’affaire « Sonatrach », rapporte l’AFP.

Ce dossier se conclut en appel par l’acquittement général de sociétés, employés de Saipem et ENI et intermédiaires supposés algériens. Les charges concernaient le versement présumé de 197 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables publics algériens entre 2007 et 2010, indique la même source.

Selon l’accusation, ce versement avait permis à Saipem d’obtenir des contrats pour 8 milliards d’euros et à ENI d’avoir l’autorisation de l’ancien ministre algérien de l’Energie, Chakib Khelil, d’acquérir les droits d’exploitation du gisement de gaz de Menzel, via l’achat de la société First Calgary Petroleums.

Sont relaxés, le président de Saipem à l’époque des faits, Pietro Tali, et son ex-directeur en Algérie, Pietro Varone, qui s’étaient vus infliger quatre ans et neuf mois de prison.

Relaxés également, l’ex-directeur financier de Saipem puis d’ENI, Alessandro Bernini (quatre ans et un mois en première instance), et les prévenus algériens Farid Nourredine Bedjaoui, un homme de confiance de l’ancien ministre Khelil qui aurait servi d’intermédiaire (cinq ans et cinq mois de prison initialement), Samyr Ouraied, un proche de M. Bedjaoui, et Omar Habour, soupçonné d’avoir participé au blanchiment de l’argent (quatre ans et un mois chacun). Comme l’ensemble des prévenus, ENI et Saipem avaient toujours contesté les accusations. L’ex-ministre Khelil n’était pas prévenu dans ce dossier.   

AD-300-X-250