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Affaire Said Chetouane: Me Sellini accuse des « parties étrangères » de « manipulation »

Le Bâtonnier d’Alger Me Abdelmadjid Sellini a réagi ce mercredi à l’affaire du jeune Said Chetouane qui a dit avoir été victime d' »attouchements sexuels » par des policiers, affirmant que le jeune adolescent a été « manipulé et exploité » par « des parties étrangères ».

« Dans l’affaire du jeune adolescent, il y’a des suppositions et des ingérences qui ne veulent pas du bien pour l’Algérie », a déclaré l’avocat à la presse ce mercredi.

Et d’ajouter: « les vraies données de l’affaire montrent que le jeune garçon a été victime d’une manipulation et d’exploitation. Nous ne pouvons pas imaginer qu’un adolescent de quinze ans et demi puisse passer la nuit avec cinq jeunes âgés entre 22 et 29 ans dans une villa à Aïn Benian. Qui finance ces jeunes ? Comment l’assolement peut-il être exploité à ce genre de fins ».

« En conséquent, pour nous, il y’a des mains étrangères qui veulent faire basculer l’Algérie dans une crise sociale et pousser les algériens à s’entretuer », a-t-il poursuivi.

Arrêté samedi dernier après avoir pris part à une tentative de manifestation à Alger, le jeune adolescent a été libéré tard dans la nuit. À sa sortie du commissariat, étaient présents les deux anciens détenus Mohamed Tadjadit et Soheib Debaghi. Le premier filmait le jeune garçon en larmes qui déclarait « avoir été victime d’attouchements sexuels ».

La vidéo diffusée sur la page de Mohamed Tadjadjit a fait le tour du web et a indigné l’opinion publique, poussant la sûreté de la wilaya d’Alger à ouvrir une enquête le dimanche 4 avril. Les résultats de cette dernière ont été communiqués dès le lendemain, lundi, par le procureur général près la Cour d’Alger lors d’une conférence de presse organisé tard dans l’après-midi.

D’après l’enquête, l’examen de la médecine légale « ne montre aucune traces de violences ». Le jeune garçon a, lui, affirmé, d’après le procureur, que « le seul acte de violence dont il a été victime est le fait qu’un policier l’a poussé par derrière en utilisant son talkie-walkie ».

S’agissant de l’arrestation du mineur, le procureur général l’a justifiée par la morphologie de Said Chetouane qui « n’a pas montré aux policiers qu’il s’agit d’un mineur ».

Ainsi, même si les allégations de Said Chetouane ont été niées par le procureur général près la Cour d’Alger, l’affaire du jeune mineur continue à scandaliser l’opinion publique.

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