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Affaire Said Boudour : La garde à vue prolongée

La garde à vue du journaliste Said Boudour et deux autres manifestants a été prolongée de 48 heures avons-nous appris auprès de l’avocat Farid Khemisti.

Arrêtés le 23 avril lors de la manifestation du 114e vendredi du mouvement populaire à Oran, plusieurs manifestants ainsi que le journaliste ont été placés en garde à vue au commissariat central de police, avait annoncé l’avocat Farid Khmisti.

Lors de la marche hebdomadaire du Hirak le 23 avril dernier, la police a usé de la force pour l’empêcher. À la place d’armes, lieu habituel du début de la manifestation encerclé par la police, les manifestants ont alors décidé d’improviser un sit-in et de rompre le jeûne sur place. C’est à ce moment là que les policiers ont commencé à procéder à des arrestations musclées pour les disperser.

Le journaliste Said Boudour était sur les lieux afin d’assurer la couverture médiatique de l’événement, chose que tout le monde constaté sur ses comptes de réseaux sociaux. Said Boudour subi un harcèlement policier et judiciaire à Oran pour ses positions concernant “la situation alarmante des droits de l’Homme dans les prisons” nous a-t-il déclaré lors de sa sortie de prison.

Ainsi, c’est le deuxième journaliste en une semaine à être privé de sa liberté après le placement de journaliste Rabah Karêche sous mandat de dépôt à Tamanrasset, suite à des articles de presse. Les journalistes sont ainsi harcelés et sont empêchés de faire leur travail, au moment, où le pays a le plus besoin de cette presse libre.

Un rassemblement de soutien au journaliste Rabah Karèche a été observé aujourd’hui devant le siège du journal Liberté à Alger. Les journalistes présents ont aussi brandi des pancartes de soutien au journaliste Said Boudour.

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