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Affaire Karim Tabbou : L’ordre des avocats d’Alger appelle à la mise en place d’une commission d’enquête

Plusieurs dizaines d’avocats ont organisé, aujourd’hui 25 février, un rassemblement devant le tribunal Abane Ramdane à Alger. Ils demandent le respect des lois et la Constitution et dénoncent le 5ème mandat du chef de l’Etat.
© INTERLIGNES | Manifestation des avocat Alger

« Gel de la coordination avec des juridictions », « boycott du président de la 5ème chambre criminelle de la Cours d’Alger » et « appel à la mise en place d’une commission d’enquête indépendante »… « le scandale judiciaire » qui s’est produit, avant-hier à la Cour d’Alger, a fait réagir l’ordre des avocats d’Alger.


Ayant tenu, aujourd’hui, une réunion extraordinaire pour examiner la violation des droits de Karim Tabbou, condamné à une année de prison ferme lors d’un procès en appel expéditif, l’organisation a pris une série de mesures.

Les robes noires de la capitale décident de geler « toute coordination avec les juridictions et les instances administratives et appellent les autres organisations à l’échelle nationale d’en faire de même ». L’organisation invitent aussi le président de l’Union nationale des ordres des avocats (UNOA) à prendre les mesures adéquates pour « mettre fin aux atteintes aux droits des justiciables ». Selon un communiqué rendu public, cet après-midi, l’ordre des avocats d’Alger appelle à « un boycott total de l’activité judiciaire à travers tout le territoire national ».

« Interdiction de traiter avec le juge Hamzaoui Mohamed Sabaâ »


L’ordre des avocats interpelle aussi le président, Abdelmadjid Tebboune en l’invitant à intervenir pour mettre une commission d’enquête pour déterminer les responsabilités dans ce qui s’est passé.

Les avocats, selon le même communiqué, sont interdits de traiter avec le président de la 5e chambre pénale de la Cour d’Alger, Hamzaoui Mohamed Sabaâ, qui était l’auteur de la condamnation scandaleuse.

Par ailleurs, l’ordre des avocats d’Alger estime que le procès de Karim Tabbou est « nul est non avenu », appelant à des « dispositions urgentes pour mettre fin à cette situation d’illégalité provoquée par la justice, en prononçant sa remise en liberté ».

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