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Affaire Haddad: le prononcé du jugement en appel fixé pour le 3 novembre

© DR |Le procès d'Ali Haddad et Mourad Oulmi reporté au 11 mai
© DR |Le procès d'Ali Haddad

La Cour d’Alger prononcera le verdict dans le dossier de l’homme d’affaires Ali Haddad, qui implique aussi des anciens hauts responsables notamment, Ahmed Ouyahia et Abdelmalak Sellal, le 3 novembre prochain, comme l’a déclaré hier soir le président de la Cour.

Ce procès s’est poursuivi pour le huitième et dernier jour avec les plaidoiries des avocats en défense des prévenus notamment Ali Haddad (le principal accusé) , des membres de sa famille, ainsi que des anciens directeurs des ports d’Alger, Jijel, Mostaganem et Bejaia.

Lors des plaidoiries, les avocats d’Ali Haddad ont exigé que leur client soit relaxé des accusations qui pèsent sur lui, et leur argument en faveur de cela était que ce dernier « avait mené des actions et des investissements conformément aux lois en vigueur », réfutant que « leur client était impliqué dans le financement des partis politiques et de compagnes électorales ».

Le collectif d’avocats exige également la relaxe en faveur de Rabouh Haddad argumentant que celui-ci était « chef de l’équipe l’USMA l’époque, et n’a reprit la gestion du complexe de Haddad que pendant une période de deux mois à compter de mars 2019 après l’arrestation de son frère Ali ».

La défense a également demandé la relaxe des anciens directeurs généreux des ports d’Alger, Bejaia, Mostaganem et Jijel, « les actions dans lesquelles ceux-ci sont poursuivis ne relèvent pas du droit des marchés publics » en plus du fait que « l’autorité portuaire n’est pas soumise aux gestionnaires de port , mais plutôt au ministère », ont-ils plaidé. 

Par ailleurs, la séance du matin a été consacrée aux plaidoiries du comité de défense de l’ancien ministre de l’industrie Mahjoub Bedda, où sa défense a souligné que son client, en sa qualité de ministre de l’industrie, « n’est pas responsable du comité d’évaluation technique dans le dossier d’installation automobile », expliquant ainsi que « la décision technique a été agrée par toutes les autorités compétentes avant d’arriver au cabinet du ministre ».

Il est à noter que le procureur général près la Cour d’Alger avait demandé, dimanche dernier, de durcir les peines à l’encontre des anciens ministres de l’industrie Mehdjoub Bedda et Youcef Yousfi, à 2 ans de prison ferme assortis d’une amende de 500.000 DA chacun.

Pour rappel, le tribunal de Sidi M’hamed a condamné en juillet dernier à 18 ans de prison le principal accusé, Ali Haddad, assortis d’une amende de 8 millions avec confiscation de tous ses biens. Quant aux anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ils ont été condamnés à 13 ans de prison et une amende d’un million de dinars chacun.

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