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Affaire Dalila Touat: le RCD et le FFS dénoncent « une énième instrumentalisation politique de la justice »

Les deux partis politiques le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et le Front des Forces Socialistes (FFS) ne sont pas restés indifférents face à la condamnation « arbitraire » de l’enseignante, Dalila Touat, à 18 mois de prison.

Dans un communiqué, le RCD a jugé que la condamnation de l’enseignante est « une énième instrumentalisation politique de la justice » et que la victime est, « comme d’habitude« , « un militant de la liberté »

Le RCD a estimé que le peuple algérien n’a « jamais autant perdu confiance dans la Justice » de ce pays. Il a ajouté que cette dernière est devenue, « plus que par le passé » un « instrument » qui travaille « exclusivement » pour le pouvoir et dans le but de servir « les hommes forts du moment« , et ce, afin de « réprimer toute forme d’opposition« .

Le Front des Forces des Socialistes (FFS) s’est lui aussi montré, hier soir, à travers un communiqué, solidaire avec l’enseignante. Pour le parti, cette condamnation a pour but de « démoraliser toutes et tous les militants de la liberté d’expression » et ceux « qui militent pour un Etat de droit ».

Le parti a appelé les autorités à la libération « immédiate » et « inconditionnelle » de la détenue et à arrêter toute sorte de « répression » notamment sécuritaire et aussi « l’instrumentalisation de la Justice » afin de « museler et et terroriser les opposants ».

Les deux partis politiques ont exprimé leur « entière » et « interminable » solidarité avec tous les détenus d’opinion. Le FFS a notamment dénoncé toutes les poursuites judiciaires contre « les citoyens, leur seule erreur était de vouloir vivre en liberté et en démocratie et leur souhait légitime de vouloir changer radicalement le système« .

Pour rappel, Dalila Touat a été condamnée le 18 janvier à 18 mois de prison ferme pour “outrage à fonctionnaires et institutions de l’État”, “diffamation” et “publications portant atteinte à l’ordre public”.

Poursuivie dans une autre affaire, Dalila Touat a été condamnée le 30 novembre dernier par le tribunal de Mostaganem à 2 ans de prison ferme sans mandat de dépôt. Elle est en grève de la faim depuis le 03 janvier date à laquelle elle a été arrêtée.

Depuis son emprisonnement, Dalila Touat a suscité beaucoup de réactions notamment sur les réseaux sociaux où ses photos ont été largement partagées accompagnées de textes des internautes exprimant leur sympathie avec la détenue.

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