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Accusé par Abdelkrim Abada : Le nouveau SG du FLN rattrapé par « son passé douteux »

© DR | Abou El Fadl Baadji plébiscité nouveau Secrétaire général du parti FLN
© DR | Abou El Fadl Baadji, secrétaire général du parti FLN


Graves accusations contre Abou El Fadhel Baadji. Fraichement élu à la tête du parti, le nouveau SG du front de libération national (FLN) a été violemment chargé par un des caciques et ancien dirigeant de cette formation, en l’occurrence Abdelkrim Abada.


Conduisant un mouvement de redressement, ce dernier vient d’accuser le nouveau patron du FLN d’être à la solde de « cercles menaçant l’intégrité du pays ». «Tout le monde se rappelle comment il a été limogé du ministère de la justice où il occupait un poste supérieur. Tout le monde sait aussi comment il a été mis fin à ses fonctions du conseiller du président de l’APN, au temps du fuyard Amar Saâdani, après avoir été suspecté, lui et son entourage, d’avoir des liens avec des cercles qui menacent la stabilité du pays », affirme Abdelkrim Abada dans un communiqué rendu public, aujourd’hui.


Selon lui, les « hautes autorités du pays et les fidèles militants sont invités à revisiter le parcours douteux de cet individu (Abou El Fadhel Baadji)». Le coordinateur du mouvement de redressement, lit-on dans le même communiqué, refuse de reconnaitre les résultats de la dernière réunion du CC qui est convoquée, selon lui, à l’initiative « du fuyard Amar Saâdani ».


« Nous membres du mouvement de redressement et militants intègres du FLN annonçons notre refus catégorique de reconnaître les résultats de ce qui est appelé réunion du comité central qui s’est tenu le 30 mai 2020. Cette réunion qui a porté l’un des représentants de la bande à la tête du FLN, était contestée à la base », indique-t-il.


Pour lui, « le fuyard Amar Saâdani (ancien SG du parti qui avait annoncé son retrait définitif du FLN) est l’un des soutiens de l’ancien régime pourri. Ce dernier a agi ainsi pour reprendre le contrôle sur le parti après avoir placé, avec des manœuvres similaires, Djamel Ould Abbas et Mohamed Djemai, actuellement en prison, à la tête du FLN ». « Celui qui vient d’être désigné à la tête du FLN ne remplit pas les conditions légales et statutaires pour être même pas militant de base du parti. Il le sait plus que personne », affirme-t-il.

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