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Accord post-Brexit: la France prête à opposer son « Veto »

A un mois de la rupture irrévocable, entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, un accord post-Brexit de libre-échange n’a toujours pas été trouvé entre les deux parties. Les négociations sont toujours en cours, la France se dit prête à mettre son droit de « veto » si toutefois un accord commercial ne lui convenait pas.

En effet, la France pourrait opposer son droit de « veto », si l’accord commercial post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, « n’était pas bon« , a déclaré ce vendredi le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune.

La France espère un accord qui lui conviendra notamment en matière de pèche, où le Royaume-Uni côtier indépendant, souhaite réduire aux bateaux européens l’accès de ses eaux, sachant que la Grande Bretagne, dispose d’une importante zone maritime, ce qui la place à la troisième place parmi les pays pêcheurs de l’UE.

Par ailleurs, la France fera pour cela sa « propre évaluation » de l’accord, déclare M. Beaune. Ajoutant que « nous le devons aux Français, nous le devons à nos pêcheurs et à d’autres secteurs économiques« . C’est pourquoi, le risque d’un non-accord « existe » et il « faut s’y préparer », a-t-il répété. « Mais je veux croire qu’on peut avoir un accord et un bon accord« , dit-t-il.

De son coté, le Premier ministre Français, Jean Castex a annoncé la veille, que la pêche française ne pouvait être « sacrifiée comme variable d’ajustement » dans les dites négociations commerciales post-Brexit entre les deux parties susmentionnées.

Notons, par ailleurs, que les pourparlers, qui ont repris samedi à Londres, divergent toujours sur trois points essentiels tel que: l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, les garanties réclamées à Londres en matière de concurrence, ainsi que la manière de régler les différends dans le futur accord.

Les négociateurs « espèrent » un accord avant l’échéance prévue le 31 décembre, date à laquelle les Britanniques, auront officiellement quitté l’UE. En cas de « No deal », les échanges entre les 27 Etats membre et le Royaume-Uni, se feront selon les règles de l’Organisation mondiale du Commerce, synonymes de droits de douanes et quotas.

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