Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Abdelmadjid Tebboune rencontre Soufiane Djilali : Ce qui s’est dit

Poursuivant ses consultations des personnalités nationales, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce mardi 14 janvier, Soufiane Djilali le président Jil Jadid.
Dans un communiqué publié par le parti sur les réseaux sociaux, il est fait état que le premier responsable de Jil Jadid a été invité à un entretien « sur la situation actuelle du pays et sur les perspectives de construction d’une nouvelle gouvernance ».
L’entretien qui a duré 1h50, a porté sur toutes les « questions sensibles » et a permis à Soufiane Djilali « d’insister » sur certains points, peut-on lire dans ce communiqué.
Entre-autres sujets abordés, « La libération de l’ensemble des détenus d’opinion, en citant les cas de Karim Tabou, Fodhil Boumala, Samir Belarbi et Abdelwahab Fersaoui, ainsi que tout autre détenu du Hirak », est-il rapporté tout en précisant que « Le Président de la République a affirmé qu’il suivait de près ces questions et que le processus judiciaire en cours permettra une libération rapide de celles et ceux qui sont en détention pour raison d’opinion ».
Abordant la liberté d’expression des médias, Jil Jadid affirme que Soufiane Djilali « a insisté pour une véritable ouverture et pour que les sites actuellement bloqués soient rapidement libérés ». En réponse, le président de la République a « affirmé que ce dossier devra trouver une solution dans un proche avenir », toujours selon le communiqué.
Sujet d’actualité du moment, la Constitution, a été également abordé dans cette entrevue. « Le Président de la République a confirmé que dès que son avant-projet sera remis par la commission chargée de sa rédaction, un très large débat sera ouvert, incluant la société civile et les partis politiques », informe le communiqué qui détaille les changements proposés par la Présidence, entre-autres « diminuer les prérogatives du Président de la République, renforcer le Parlement qui aura le pouvoir d’auditionner publiquement les ministres dans leur gestion et de censurer le gouvernement. Enfin, une séparation réelle sera opérée entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire ».
De son côté, Soufiane Djilali a proposé de « clarifier les dispositions constitutionnelles pour délimiter le champ du pouvoir sécuritaire, séparer le militaire du civil, tout en donnant les moyens à une sécurisation de l’Etat », ajoute le communiqué.
En conclusion, il est rapporté que le président de la République a réaffirmé que « c’est grâce au Hirak que l’Algérie a pu se ressaisir et sortir d’une dérive dont les conséquences auraient été catastrophiques ».

AD-300-X-250