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Abdelmadjid Tebboune prêtera serment demain : Mais quelle légitimité ?

C’est demain, jeudi 19 décembre, que Abdelmadjid Tebboune, « élu» le 12 décembre à la présidence de la République, prêtera serment pour son investiture. Après 10 mois de mobilisation, quel sera l'accueil que réserveront les contestataires du Hirak à cette investiture ?
© DR | Abdelmadjid Tebboune, président de la République
© DR | Abdelmadjid Tebboune, président de la République

Conformément à la Constitution, article 89, qui stipule que « le président de la République élu prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la nation, dans la semaine qui suit son élection », cette cérémonie d’investiture intervient une semaine après l’annonce officielle par l’Autorité nationale indépendante des élections des résultats du scrutin présidentiel.

Il est à noter que ce cérémonial protocolaire réunira toutes les personnalités civiles et militaires occupant de hautes fonctions. Abdelmadjid Tebboune, qui sera officiellement Président de la République après sa prestation de serment, devra prononcer son premier discours en tant que président de la République pour clôturer cette cérémonie

Pour rappel, des foules importantes de manifestants sont sorties dans les rues de plusieurs wilayas du pays, le jour de l’élection et le jour de l’annonce des résultats. Le vendredi passé, qui a coïncidé avec le 43e vendredi de protestation consécutif, les algériens sont sortis en masse pour dénoncer « le coup de force » conte le peuple, qui lui « ne reconnait pas ce président illégitime ».

Plusieurs partis politiques et organisations ont dénoncé « une fraude massives ». Les wilayas de la région de Kabylie ont carrément empêché le déroulement du vote. Le taux d’abstention pour cette élection présidentielle reste le plus élevé dans l’histoire du pays.

Le jour du vote, des dizaines de manifestants ont été matraqués et tabassés par la police dans plusieurs wilayas à l’ouest du pays, notamment à Oran et Sidi Bel Abbes.

La question de la légitimité du « futur président  » est plus que jamais remise en cause, même si quelques partis politiques ont accueilli favorablement l’appel au dialogue lancé par Tebboune avant son investiture. Mais quelle position pour le Hirak qui reste intact après 10 mois de mobilisation ?

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