“La révolte des magistrats contre l’emprise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire était attendue et constitue un tournant décisif dans la lignée du mouvement populaire qui appelle constamment à l’indépendance de la justice comme condition préalable à l’établissement d’un Etat de droit”, a écrit Rahabi dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
L’ancien ministre de la Communication estime que les magistrats ont “une opportunité unique pour trancher définitivement la problématique de la séparation entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif “bouteflikien” qui a instrumentalisé la justice pour offrir l’impunité aux corrompus”.
Pour lui, “il est inconcevable que l’administration empiète l’autorité du Conseil supérieur de la magistrature et d’organiser le mouvement des magistrats qui touche la moitié des juges et ce à un mois et demi avant l’élection du premier magistrat du pays, et sans tenir compte des circonstances liées aux familles et à la scolarité de leurs enfants”.
Abdelaziz Rahabi, a lancé un appel “aux forces politiques pour qu’elles se solidarisent avec les revendications légitimes des magistrats et apprécient leur disponibilité à dialoguer, car leur combat pour “l’indépendance du juge” conditionnera l’avenir de notre ambition collective pour l’établissement d’un État de droit”.