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Abdelaziz Rahabi appelle l’armée à ouvrir des consultations avec les acteurs politiques

© DR |Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Communication

L’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, a appelé, dimanche, le commandement de l’Armée à ouvrir des consultations avec la classe et les acteurs politiques, appelant également tout le monde à faire des concessions.

 

S’exprimant sur les ondes de la radio chaîne 1, l’ancien ministre de la communication a indiqué que l’attachement aux solutions constitutionnelles fait désormais partie intégrante de la crise. Abdelaziz Rahabi a souligné, dans la même veine, que la phase de transition bien qu’elle soit appréhendée, elle est toutefois nécessaire pour résoudre le blocage Politique.
Estimant que l’action politique est devenue une demande urgente dans la situation actuelle, M Rahabi a mis en garde contre la complexité de la crise politique aussi longtemps que les solutions tardent à venir.
Rahabi a appelé à la nécessité de trouver un consensus politique exhortant toutes les parties à faire des concessions. « le blocage actuel nécessite une initiative politique solide, loin de la logique constitutionnelle, devenue une entrave à la concrétisation des revendications populaires».
L’ancien ministre a prôné la nécessité d’ouvrir un large débat et de rétablir la confiance entre les acteurs et la rue algérienne, tout en critiquant « l’absence de communication des institutions de l’Etat, ayant conduit à l’application littérale de l’article 102. Ce dernier a donné le pouvoir à des figures rejetées par le peuple, accentuant ainsi l’ampleur du blocage ».
S’agissant de l’interférence de institution militaire dans les affaires politiques du pays, Abdelaziz Rahabi a a souligné que la participation de l’armée et sa pression dans l’activation de l’article 102 a renforcé son rôle, estimant que « son attachement (Armée) aux solutions constitutionnelles, en dépit de leurs légalité, n’est pas opportun», car, a-t-il ajouté, c’est un débat légal dans un pays de non droit.

Rahabi a estimé que la sortie du cadre constitutionnel a été depuis le report de l’élection présidentielle programmée le 18 avril dernier. Il a affirmé que, mettre fin à la crise, nécessite des solutions consensuelles et une période de transition déterminée à l’avance. « Le passage d’un système non démocratique à un système démocratique ne peut avoir lieu sans une période de transition permettant à la société de se réorganiser à travers les syndicats, les partis et les institutions de la société civile », a-t-il déclaré.
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