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13e mardi de manifestations des étudiants: « Gaid Salah a trop tiré sur la corde »

Crédit photo: DR

Ils nous inspirent, nous impressionnent mais surtout nous donnent de l’espoir. Infatigables et déterminés, les étudiants entament aujourd’hui leur 13e mardi consécutif depuis le début du mouvement de protestation populaire contre le pouvoir en place.

 
En maintenant leur revendications, des milliers d’étudiants répondent aujourd’hui à Gaid Salah, qui, mettant une crampe au desiderata des millions d’Algériens, réitère son appel à la tenue de l’élection présidentielle du 04 juillet. Pis, l’état-major refuse de toucher aux « cadres de l’Etat » estimant que cette revendication est « malveillante » et « dangereuse ».
A Alger centre, contrairement aux manifestations précédentes, les étudiants sont parvenus à rompre le cordon sécuritaire des forces de l’ordre et continuent de marcher en dépit de plusieurs barrages installés sur les lieux.
Les étudiants ont affirmé ce mardi que leur détermination d’aller jusqu’au bout de leur revendications, reste intacte. Le pouvoir doit comprendre qu’il n’est pas en mesure d’enrayer la machine contestataire. « Nous marcherons tous les mardis et même les vendredi jusqu’à que ce vous partiez », crient à tue-tête les étudiants.
« L’erreur de ce pouvoir qui fait le sourd, c’est de vouloir imposer une élection présidentielle à un peuple qui n’en veut pas », lâche un étudiant réclamant la « désignation des représentants du Hirak pour conduire la période de transition jusqu’à l’élection d’un Président que le peuple choisira ».
Pour deux enseignants venus de Béjaia pour accompagner les étudiants dans leur marche contre le pouvoir, le peuple a « compris ce tournant historique pour dire « rupture intégrale avec le système pour l’avènement de la deuxième république. Nous demandons également le départ du général Gaid Salah. Ce dernier a trop tiré sur la corde en s’affichant inflexible sur la présidentielle du 04 juillet. On ne veut pas d’un Etat militaire mais d’un Etat civil et démocratique », témoignent-t-ils se faufilant après dans la foule portant les mêmes revendications des étudiants.

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