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Haraga, une urgence nationale

Le phénomène des haraga a pris une ampleur explosive ces derniers temps en Algérie. De plus en plus, de jeunes algériennes et algériens quittent leur patrie dans l’espoir de trouver ailleurs de meilleures conditions de vie. Les pouvoirs publics sont interpellés pour trouver une solution d’urgence.

Il y va de la vie des milliers de nos compatriotes qui prennent le risque de périr dans une mer méditerranéenne devenue un cimetière à ciel ouvert. En quête d’une liberté rêvée, les jeunes Algériens « brûlent » les frontières. Ils partent en quête de plus de dignité et de liberté. Le fléau de la migration clandestine est souvent lié à des raisons économiques. C’est très souvent le désir de trouver du travail et de gagner sa vie qui pousse les gens à partir. Mais pas seulement.
Rares sont ceux qui abandonnent tout et tentent d’aller vivre loin de chez eux pour une seule et unique raison. Chacun a ses propres raisons de partir. En général, les migrants sont mus par des motifs aussi complexes que multiples. Les raisons de ces tentatives du désespoir peuvent être dues à une quête d’identité absolue, à un déracinement profond, à un mal de vivre, causes classées sous le thème d’exil volontaire.

L’impasse politique

Ces requérants d’asile ne veulent plus continuer à supporter jour après jour les diverses privations de leurs droits à vivre dignement. En l’absence de conditions de vies décentes et fondamentales dans leur pays, les haraga sont donc souvent victimes de l’impasse politique, économique et sociale.
Beaucoup croient en un avenir meilleur. Pas dans leur propre pays, mais ailleurs. La plupart des haraga qui cherchent refuge dans les pays du Nord sont pourtant conscients que seuls des travailleurs qualifiés dans des branches souffrant d’une pénurie de main-d’œuvre se voient octroyer une autorisation de séjour.

Que peuvent faire les pouvoirs publics ?

Ils savent également qu’il leur est difficile de se présenter à un poste-frontière pour demander l’asile. Les pays d’Europe jouissant d’un niveau et d’une qualité de vie élevés constituant les destinations privilégiées adoptent des dispositions restrictives sur l’immigration. Devant l’impossibilité d’avoir un visa pour beaucoup de jeunes, la seule solution reste la voie clandestine. C’est pourquoi la majorité d’entre eux tentent d’entrer en Europe illégalement. Que peuvent faire les pouvoirs publics ?

Être libres

Le premier chantier est l’insertion socio-économique des sans emplois et transformer les 500.000 emplois précaires existant dans ce pays en emplois stables pour les jeunes. Mais les haraga ne cherchent pas qu’un travail. Ils veulent aussi être libres, vivre, voyager, aimer, fonder un foyer, procréer et avoir une vie émancipée.
La solution n’est pas seulement économique, mais elle est globale : elle se résume à une bonne gouvernance.
 

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