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6e sit-in:  » l’affaire de Khaled Drareni est celle de toute la presse »

Le sixième sit-in de soutien et de solidarité avec le journaliste Khaled Drareni depuis sa condamnation le 10 août a eu lieu ce lundi à Alger. Les sympathisants du journaliste incarcéré réclament toujours sa libération et  » la libération de la presse algérienne ».

Des dizaines de personnes se sont mobilisées cet après-midi à la maison de la presse Taher Djaout à Alger. Journalistes, activistes, avocats, militants politiques et plusieurs figures du Hirak sont venus marquer leur solidarité avec le journaliste.

Avant de commencer leur protestation, et en formant des petits groupes, les présents ont abordé plusieurs sujets, parmi eux  » l’amendement de la constitution »,  » grève des avocats » ,  » le procès de Mustapha Bendjama  » et  » les victimes de la décennie noire  » .

 » Libérez Khaled Drareni », « libérez la presse »,  » libérez la Justice « ,  » Nous sommes les enfants de Amirouche nous ne faisons pas marche arrière » ou encore  » Algérie libre et démocratique » et plusieurs d’autres slogans du Hirak ont été entonnés lors de cette protestation qui a duré plus d’une heure.

Zeghmati dans le viseur des contestataires

Le ministre de la Justice, Belkacem Zaghmati a été visé. Il a été attaqué via le slogan  » Zaghmati abandonnez, la Justice est plus grande que vous ».

Par ailleurs, les manifestants ont également exprimé leur solidarité avec les détenus d’opinion et ont réclamé leur libération à travers les slogans  » libérez les détenus  » ou encore  » libérez les détenus, ils n’ont pas vendu de la cocaïne ». Les portraits de ces derniers ont été portés tout au long de la mobilisation.

« L’affaire de Khaled est une cause juste et c’est l’affaire de toute la presse » nous déclare maître Abdelghani Badi et ajoute  » Il faut soutenir les causes justes et tous les opprimés « .

La reprise du Hirak

Vers la fin de la mobilisation, les protestataires ont promis de reprendre la rue en scandant  » nous allons revenir à la rue, nous allons revenir » et aussi  » il n’y a ni peur ni terreur, la rue appartient au peuple ».

A ce sujet maître Badi estime que « ce n’est qu’une question de temps pour que le Hirak reprenne afin d’affirmer la nécessité d’une vraie transition politique « .

Le journaliste Khaled Drareni, rappelons-le, a été condamné en première instance, le 10 août 2020, à 3 ans de prison ferme. Il avait comparu, le 8 septembre, devant la cour d’appel, en même temps que Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, qui ont été condamnés en première instance à deux ans de prison dont quatre mois ferme. Tous les trois sont poursuivis pour «incitation à un attroupement non armé» et «atteinte à l’unité nationale». Le verdict a été prononcé le 15 septembre. Il condamne le journaliste à deux ans de prison ferme et ses co-prévenus à quatre mois de prison ferme.

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