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51e mardi : détermination, maître-mot de la révolution estudiantine

© INTERLIGNES |Les étudiants réclament la libération des détenus du Hirak

Les jeunes révolutionnaires ont fait preuve, une nouvelle fois, d’une remarquable constance pour ce 51e mardi de mobilisation. Il étaient plusieurs milliers à battre le pavé des rues de la Capitale, Alger, comme ailleurs, notamment à Tizi- Ouzou, Oran, Constantine pour crier leur rejet du régime « honni » et réclamer le passage vers une transition démocratique en rupture avec les anciennes pratiques ayant conduit le pays vers la dérive.

Ils ont juré de maintenir le cap jusqu’à ce que toutes les revendications soient satisfaites. Déterminés, les yeux rivés sur un avenir radieux pour une Algérie qui a tant souffert des affres des politiciens-prédateurs et des hommes d’affaires opportunistes, les jeunes hirakistes ont marché par plusieurs milliers ce mardi faisant savoir que l’abdication n’est pas un vocable ayant cours dans les rangs des révolutionnaires.

Soutenus par de nombreux citoyens, tous âges confondus, les marcheurs ont scandé des slogans hostiles au pouvoir l’invitant tout bonnement à déguerpir pour laisser la place à la nouvelle génération et aux personnes intègres et compétentes. Parmi les chants entonnés : « Tebboune m’zawar djabouh el askar, makache echar’îya, echaâb et’harrar houa elli y qarrar, dawla madania!» (Tebboune est un président fantoche ramené par les militaires. Il n’a pas de légitimité. Le peuple s’est libéré, c’est lui qui décide. Gouvernement civil), «Système dégage, l’étudiant s’engage!» «Qolna el îssaba t’roh ! Ya h’na ya entouma !» (On a dit la bande doit partir. C’est nous, ou c’est vous),

« Je continuerai de marcher tant que le pouvoir est toujours déterminé à se maintenir. Les pratiques sont les mêmes et l’on ne voit aucun changement si ce n’est de nouvelles têtes pour diriger le pays. Nos revendications n’ont pas été jusqu’ici prises en compte, certains juges obéissent toujours aux ordres et plusieurs détenus croupissent encore dans les geôles alors qu’ils n’ont commis aucun crime. Rien n’augure du bon pour l’avenir de notre pays en présence de ces individus. Nous devons rester mobilisés si l’on veut mettre à terre ce pouvoir », fulmine une étudiante.

Plusieurs portraits des détenus ont été brandis par les manifestants, qui tiennent chaque vendredi et mardi à leur rendre de vibrants hommages pour leur engagement auprès du mouvement populaire qui s’apprête à fêter, dans quelques jours, son premier anniversaire qui aura lieu le 22 du mois en cours.

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