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44e mobilisation des étudiants : La lutte pour la démocratie toujours en marche

La 44e marche des étudiants a eu lieu. Contrairement aux rumeurs, démenties d’ailleurs hier soir, selon lesquelles la mobilisation d’aujourd’hui a été annulée, suite au décès de Gaïd Salah, le Hirak estudiantin a été maintenu.
©INTERLIGNES| 44e marche des étudiants à Alger

Plusieurs centaines d’étudiants, appuyés par des citoyens de divers horizons comme c’est le cas depuis des mois, ont battu le pavé dans la Capitale, mais aussi dans plusieurs autres villes du pays, à l’instar de Constantine, de Bejaia, de Bouira, de Tizi Ouzou…
A Alger, les manifestants se sont rassemblés, en début de matinée, au niveau de la place des Martyrs. La prossession s’est ensuite ébranlée en direction d’Alger-centre, en traversant Bab Azzoune et la rue Larbi Ben M’Hidi pour arriver à la Grande poste, puis place Audin.
Les protestataires, brandissant pancartes et banderoles, réitèrent, à nouveau, les objectifs du mouvement populaire : « Talbine, talbine el hourriya (nous demandons la liberté) », « hna oulad Amirouche, marche arrière ma newelouch (nous, les enfants du colonel Amirouche, nous ne ferons pas marche arrière) », scandent les marcheurs, exprimant ainsi une volonté populaire de poursuivre le combat, entamé depuis dix mois, pour une vraie démocratie.

Hommage à Hocine Ait Ahmed  

Les manifestants n’ont pas raté l’occasion de s’en prendre aux généraux qui tiennent, selon eux, en otage l’avenir de tout un pays. « Les généraux à la poubelle et l’Algérie recouvrera son indépendance » et « Daoula madania, machi 3askaria (pour un Etat civil et non pas militaire) » et «Y en a marre des généraux », scandent-ils.
N’ayant pas oublié les détenus politique et d’opinion, dont ils exigent la libération inconditionnelle, les marcheurs rendent un vibrant hommage à feu Hocine Ait Ahmed, décédé le 23 décembre 2015.
« Allah yerhamek ya Da El Hocine (que Dieu t’accueille Da El Hocine », lancent-ils en chœur. La foule réclame aussi la « la liberté de la presse » et « l’indépendance de la justice ». Sériant encore la liste des revendications, les manifestants s’adressent à nouveau aux tenants du régime pour leur faire une seule demande : « cédez le pouvoir aux jeunes ! ».
Les mêmes slogans et les mêmes revendications ont été scandés par les marcheurs dans les autres villes du pays. Ce qui prouve, une fois de plus, que le Hirak est parti pour durer dans le temps et que la demande du changement n’est pas éphémère, comme pourraient le penser certains…défaitistes et laudateurs de tous bords.
 

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