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40 manifestants interpellés vendredi: imposant rassemblement de soutien devant le tribunal de Sidi M’hamed

Crédit photo: INTERLIGNES Media

Les manifestants interpellés lors de la marche du vendredi passé seront présentés, ce dimanche 15 septembre devant le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed. Un rassemblement de solidarité se tient en ce moment devant dudit tribunal pour justement dénoncer cette arrestation arbitraire et exiger la libération immédiate des détenus du hirak.

 
Une centaine de citoyens, militants et activistes, ainsi que des chefs de partis politiques à l’instar de Mohcine Bellabes, se sont rassemblés devant le tribunal Abane Ramdane pour dénoncer l’arrestation arbitraire des manifestants lors des marches populaires contre le pouvoir et renforcer les rangs des familles venus crier leur rejet de l’arbitraire et de l’injustice.
Selon l’avocate et député du RCD, Fetta Sadat, 40 manifestants ont été interpellés lors du 30e vendredi de mobilisation populaire contre le pouvoir. Ils devraient comparaitre aujourd’hui devant le procureur du tribunal d’Abane Ramdane. « Nous sommes-là pour apporter notre soutien à ces détenus arrêtés d’une manière indue et abusive. C’est aussi pour dénoncer cette vague d’arrestation qui cible des citoyens et citoyennes qui ne font que manifester d’une manière pacifique et exercer un droit fondamental que leur reconnait la Constitution algérienne à savoir le droit de se réunir, de circuler librement et de manifester », souligne Mme Sadat.
Et d’ajouter: « l’aggravation dans la répression se situe dans le fait que les manifestations, -qui ne faisaient que circuler sur les trottoirs de la Capitale-, ont été arrêtés avant le début de la marche du 30e vendredi. Cette opération a un seul but, c’est celui d’intimider les citoyens et les citoyennes. Le pouvoir procède à des « menaces » directes pour terroriser les manifestants ».
Les protestataires rassemblés depuis ce matin, rue Abane Ramdane, dénonce l’entêtement du pouvoir qui veut imposer coûte que coûte sa feuille de route. « Une machine défaillante ne pourra jamais faire sortir le pays de quelconque crise. Qu’ils cessent de nous proposer des noms pour faire croire que les choses ont changé. Nous voulons un changement total de la situation. Nous voulons que ce système parte pour laisser place un Etat de droit. Nous en avons marre de ce pouvoir et de ses manoeuvres. Un pouvoir répressive qui n’a aucun respect pour les libertés », s’indigne un manifestant venu soutenir les manifestants interpellés vendredi passé ainsi que tous les détenus du hirak qui croupissent encore en prison pour de motifs fallacieux.
« Libérez les détenus! », « y’en a marre des généraux », « « Makache el vote wallah ma eddirou, Bedoui we Bensalah lazem itirou. W’idha b’erressas hebbitou ettirou, Wallah marana habssine ! » (Pas de vote, vous ne le ferez pas, Bedoui et Bensalah doivent partir. Même si vous deviez nous tirer dessus, par Dieu rien ne nous arrêtera), scandent les protestataires rassemblés depuis ce matin devant le tribunal de Sidi M’hamed.

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