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3e rassemblement de soutien à Khaled Drareni à la veille de son procès en appel

À la veille de son procès en appel, un troisième rassemblement s’est tenu, ce lundi, en faveur du journaliste incarcéré Khaled Drareni, au sein de la maison de la presse Taher Djaout, au nom de la liberté de la presse, et pour « dénoncer toutes les injustices que subit le journaliste ».

Une centaine de personnes ont répondu présents, en début d’après-midi. Parmi elles, des journalistes de plusieurs titres nationaux et de la presse électronique, mais également des militants des droits de l’Homme, des activistes, des avocats, des citoyens et de jeunes étudiants.

Une fois regroupés, les protestataires ont commencé à scander leurs slogans habituels, entre autres « Khaled Drareni est un journaliste libre », « Khaled est un journaliste et non un informateur ». Ils ont également réclamé une Justice indépendante à travers le slogan « presse libre et Justice indépendante ».

Les manifestants ont aussi marqué leur solidarité avec les journalistes incarcérés Said Boudour qui est en détention provisoire depuis octobre 2019 et Abdelkrim Zghileche, condamné à son tour à 2 ans de prison ferme en août passé.

« Lorsqu’un journaliste dans l’Algérie de 2020 se retrouve dans les geôles, c’est une atteinte flagrante à la liberté de la presse, à la liberté d’expression, aux droits du peuple algérien d’être informé et aux libertés pourtant consacrées par la constitution », regrette Maitre Fetta Saadat.

Et d’ajouter: « pour demain nous exigeons que la loi soit appliquée, et une saine application de la loi exige que Khaled Drareni soit libéré d’une manière inconditionnelle car il n’a commis aucune infraction, il n’a fait qu’exercer son travail de journaliste ».

Les protestataires, avec beaucoup d’optimisme, espèrent la relaxe pour le journaliste. « l’espoir est grand, de voir demain Khaled parmi nous ce serait la plus belle de toutes les nouvelles de cette année 2020, mais elle ne sera pas complète sans la libération de tous les détenus d’opinion », nous déclare le journaliste Zoheir Aberkane.

De son côté, l’actrice et activiste Salima Abada souhaite que « Khaled ressorte non seulement libre, mais lavé de toutes les accusations qu’on a pu lui coller ». Elle déplore: « Cette nouvelle Algérie nous a donné tellement d’espoir et tellement de promesses mais, malheureusement, cette même nouvelle Algérie a commencé par mettre ses enfants en prison ».

Vers la fin du sit-in, les présents se sont donnés rendez-vous, demain, devant la Cour d’Alger pour assister au procès en appel du journaliste, emprisonné depuis mars dernier et condamné à 3 ans de prison ferme le 10 août dernier.

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