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39e mardi : Les étudiants vilipendent les cinq candidats et la présidentielle

Ils honorent leur promesse qu'ils ont faites depuis le 22 février soit de poursuivre leur action de protestation jusqu'au départ de tous les résidus d'un régime "décrépit". Des milliers d'étudiants battent le pavé, ce mardi, pour la 39e semaine de dissidence populaire contre le pouvoir en place. Leur revendications sont les mêmes et leur mobilisation gagne en force et en ampleur à mesure que les élections présidentielle approchent. 

Comme il est de rigueur depuis le début de la manifestation, des jeunes, travailleurs et retraités se joignent à la marche des étudiants. Le message des protestataires et des citoyens qui ont marché en masse aujourd’hui est clair : « Pas de présidentielle avec la bande », « Traître est celui qui votera le 12 décembre ».
« Les Algériens ont décidé de se défaire des oripeaux de ce ce pouvoir afin d’instaurer une seconde vie dans des habits neufs. Mais les tenants du pouvoir, bien que l’on répugne à les appeler de ce nom, veulent imposer vaille que vaille leur mascarade électorale. Les candidats sont aussi avilis que ce régime. On ne votera pas pour eux et personne ne devrait d’ailleurs le faire ! La légitimité n’est pas accordée au plus fort mais à celui dont le combat rejoint celui du peuple », assène une septuagénaire qui se dit prête à marcher tous les mardis aux côtés des étudiants car, selon elle, c’est à l’avenir de ces jeunes qu’il faudra penser.
Le vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah, désormais véritable homme fort du pouvoir est copieusement critiqué par les manifestants. « Ecoute traître, Etat civil et pas militaire », « Gaid Salah, on ne votera pas, dégage », scandent en chœur les jeunes hirakistes.
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Dénonçant l’arrestation puis la condamnation « arbitraires » à la prison ferme des activistes du hirak, les étudiants appellent à leur libération « immédiate » et sans condition. « Quels délits nos frères ont il commis ? Revendiquer ses droits les plus absolus est désormais interdit et ces dictateurs nous parlent d’une nouvelle Algérie sans la « Issaba » et nous exhortent à aller voter ? Mais voter pour qui ? Aucune solution ne peut être avalisée sans le départ de ces gens-là !« , fulmine une étudiante à la place des martyrs.
Les étudiants dont la mobilisation demeure inébranlable réclament la libération de leur camarade, Nour El Houda Dahmani, maintenue en détention depuis plus d’un mois ainsi que tous les détenus du Hirak.

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